jeudi 15 décembre 2011, par
Bas le masque !
Pour terminer cette chouette année de concerts, un individu casqué avait investi l’Orangerie. Première constatation, le public est majoritairement francophone, donc il semble que Cascadeur fasse partie de cette frange de groupes français qui s’expriment en anglais mais ne s’exportent pas forcément. Pensons à Cocoon ou Aaron par exemple. Le public est donc bon enfant, entendez qu’il rit beaucoup dès que l’artiste ouvre la bouche, même et surtout si ce n’est pas drôle.
Commençons par le positif. J’aime beaucoup les chansons de Cascadeur et le chant et le clavier passent sans souci la rampe de la scène. Normalement, on arrête là et on conclut qu’on a passé un excellent moment. Dans le cas qui nous occupe, l’avis devra être fortement nuancé.
On sait que l’idée de mise en scène, c’est un déguisement, des casques, et un masque de lucha libre. Bien. Mais pourquoi ? Quelle est la valeur ajoutée ? On peut comprendre quand la musique s’y prête, pour la folie d’Of Montreal par exemple. Mais là, bon... Ensuite, on se rend compte que l’album The Human Octopus, compilé à partir d’une série de maquettes auto-produites, a été habilement séquencé. Les morceaux n’y figurant pas sont plus binaires, moins convaincants. Tout dernier ronchonnement, si le clavier est (bien) joué en direct, les autres instruments sont enregistrés. Quelques musiciens supplémentaires amèneraient un vrai surcroit d’intensité. Ah oui, question de goût personnel, je suis assez peu réceptif quand on me demande de chanter ou frapper dans les mains...
A Bruxelles, il semble logique que David Bartholomé soit invité sur scéne. C’est que le chanteur de Sharko a dès le début marqué son soutien. Avec deux guitares acoustiques, Bye Bye est un final tout trouvé. Pourtant, il y aura encore un retour, pour le beau In Shadows.
Je trouve que la musique de Cascadeur ne manque pas de justesse, c’est pourquoi je continuerai à écouter ses albums. Sur scène, dans la configuration actuelle (c’est-à-dire carnaval et sans musiciens), je ne réitèrerai pas.
Voilà, maintenant, il n’y a plus qu’à faire un joli paquet de photos pour clôturer en beauté cette belle année. On se voit l’an prochain ?
Appelez-ça de la fidélité si vous voulez, mais quand The Veils passe en Belgique, on se doit de (re-re-re)voir ça. Mais reprenons les choses au début. La première partie est assurée par Nana M Rose qui déboule seule avec sa robe à volants et une claviériste. C’est forcément simple, on se dit que les morceaux sont recueillis et que sa voix est belle mais en au moins deux occasions, c’est bien (…)
S’il est vrai que les plaisirs viennent des contrastes, l’enchainement d’Elton John au Sportpaleis (oui oui c’était très bien) et de Xiu Xiu à la Rotonde du Botanique a de quoi ravir. Mais reprenons les choses depuis le début. Si vous êtes à la recherche d’une première partie qui met tout le monde dans l’ambiance, alors Landrose est un excellent conseil. Evidemment, il faut que le public (…)
Les Nuits Botanique fêtent leurs 30 ans ! Pourtant, la fête n’est pas au rendez-vous. Pas de musique d’ambiance, pas de foodtruck en vue, seul le chapiteau dans le joli parc indique qu’on n’est pas un jour ordinaire.
Passons, on est là pour revoir Albin de la Simone. On avait senti sur son dernier et excellent Les Cent Prochaines Annéesqu’il prenant un (petit) tournant. Ca se confirme sur (…)
Quelques images d’un concert une fois encore fantastique de Will Sheff. Avec de tous nouveaux musiciens, il garde toute son intensité et sa versatilité en fait une sorte de Neil Young pour la génération toujours dans la vie active. Evidemment, son seul album solo Nothing Special a fourni l’épine dorsale de la setlist, mais des classiques sont toujours là. On ne se lassera jamais d’Okkervil (…)