vendredi 11 août 2006, par
Encore un groupe de cette nouvelle scène belge francophone qui illustre la grande diversité de cette ’scène’. Dans ce cas-ci, on navigue dans la pop-avec-guitares en français, genre difficile s’il en est. Les réussites (Allumeuse, Enervé, La plage) font penser de façon assez troublantes aux regrettées Brochettes. La même ingénuité, le même synthé, la même guitare simple et distordue. Mais une ambiance plus ’chaude’, plus orientée sur les chose de la vie (du sexe, donc).
Le reste est nettement plus convenu, moins convaincant aussi. La lenteur, la langueur n’apportent rien en matière d’ambiance torride et l’absence de mélodies catchy déforce l’ensemble.
Un album donc un peu décevant sur la longueur, mais qui recèle des pépites comme celles déjà mentionnées. (M.)
S’il en est qui ne semblent jamais s’arrêter, ce sont bien les deux turbulents Rémy Venant et Mathieu Flasse. On se remet à peine d’Ephemeral Feast que voici déjà son successeur. Il faut dire que ces deux album ont été tous deux composés pendant les confinements. Un simple album de plus alors ?
Pas vraiment parce qu’il y a ici une composante visuelle. Ils ont eu en effet l’idée de proposer à dix (...)
Le vintage années ’80 est un style qui se pratique depuis des dizaines d’années. S’il peut évidemment être pratiqué par des novices, on ne se lasse pas non plus de ceux qui ont vécu les évènements en direct. Outre les légendes Wire, il y en a d’autres qui ressurgissent du passé. Actif au milieu des années ’80, le quatuor belge est revenu aux affaires à la faveur du confinement qui les avait vus dépoussiérer (...)
Les influences, on peut les aborder frontalement ou par la bande. Dans le cas du second album du groupe belge, si les marqueurs post-punk ou cold sont bien là, ils sont déjà très processés. On vous a déjà parlé de groupes comme Ultra Sunn (et on vous reparlera de The Ultimate Dreamers) plus frontalement cold wave ou gothique, on est plutôt ici dans un pop-rock mélancolique qui lorgne du côté d’un (...)
On ne va pas se mentir, il faut une petite adaptation à l’entame de ce nouvel album de Dan San. Eux qu’on avait vu évoluer d’un folk ample à un folk puissant avant d’incorporer des éléments plus psychédéliques. La trajectoire vers toujours plus de légèreté ne sera pas infléchie par ce troisième album.
Les voix ne sont plus aussi typées, même si elles poussent encore parfois à l’unisson. On pense même (...)