samedi 11 mai 2013, par
Evidemment
Un événement, ça se prépare, ça d’anticipe. On vous avait déjà dit tout le bien qu’on pensait du dernier album d’Albin, l’impatience était bien là.
Il arrive tout seul, s’installe à son clavier, et prend d’emblée La Fuite. Puis varie l’humeur du plus léger Non Merci. Ce qui frappe, c’est le son très bas, qui nécessite de tendre l’oreille. On nous avait annoncé un violon et un violoncelle, et les deux musiciennes arrivent. Sans ampli, sans rien, en pur acoustique. C’était donc ça.
Le concert prend tout de suite une autre dimension, qui impose un silence absolu que le public respecte. Cette configuration plus une tension extrême, installée par ces morceaux compacts et denses, et les applaudissements sont comme une soupape. Evidemment, aidé par une longue résidence dans un théâtre parisien, le concert est très rodé.
Il fera évidemment le tour de son dernier album, livré presque en entier. Tant mieux, on a encore bien dans l’oreille ces vignettes délicates et fortes à la fois. Les deux musiciennes rehaussent bien évidemment ces morceaux. Parfois avec un simple clavier pour appuyer le gimmick de Mes Épaules, locomotive évidente d’Un Homme. Il y aura aussi quelques incursions dans les albums précédents, même si la folie rentrée deBungalow ! est moins propice a priori à un concert plus minimal. Ce Pull reste évidemment délectable, comme J’ai Changé, comme Avant Tout, I Want You.
En rappel, nous aurons droit à Station Service, exhumé du premier album de Bashung, et puis, après avoir fait semblant de ne pas pouvoir le faire, il fera appel au public pour un Catastrophe final.
Voilà, on attendait le pendant scénique de cet album dont on ne s’est pas encore tout à fait remis, et c’est tout en subtilité et en intimité qu’Albin de la Simone nous a séduit. Non, ce n’est pas une surprise, mais des confirmations comme celle-là, on en redemande. Ce Musée est décidément parfait pour ces artistes-là.
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