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Interpol - El Pintor

dimanche 14 septembre 2014, par Mathusalem


La grosse faute de goût des esthètes d’Interpol fut probablement de sortir la carte « Turn On The Bright Lights » (2002) en premier choix... D’un autre côté, ce n’était pas de leur faute, on peut difficilement reprocher aux artistes d’avoir trop de talent... Dès lors, même si le reste de leur disco s’avère avoir été assez potable, c’était loin d’être suffisant pour rassasier un public à l’ingratitude affamée d’excellence...Une certaine lassitude s’installait...

On place donc El Pintor, leur dernier opus, avec une certaine indifférence sur la platine... Et le reste fait qu’on s’oblige à s’asseoir, à écouter et à se demander ce qui a bien pu se passer pour se retrouver conquis au bout de deux minutes. Aucun changement de politique mélodique majeur pourtant, malgré tout « All The Rage Back Home » vous visse au tabouret... Possible que la présence d’Alan Moulder aux manettes y soit pour quelque chose ?

De plus , Carlos Dangler et sa basse qui claque ayant tous deux tiré leur révérence, la balance s’est intéressée un peu plus au cas de la six cordes... Et le moins que l’on puisse dire c’est que Daniel Kessler assure... Un son de guitare volumineux, cristallin, omniprésent et qui alterne poses de nappes ultra rapides à la Post Rock et envolées au pas de charge comme le faisait à l’époque Editors (Du temps ou le groupe de Birmingham était encore crédible)... Nice to see you again guys...


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