vendredi 21 août 2015, par
Oui, j’avais déjà vu Joseph d’Anvers en concert. C’était il y a 9 ans, une éternité en musique, surtout pour les artistes toujours en réelle activité.
Alarmés par des témoignages de personnes ayant eu beaucoup de mal à entrer dans la nouvellement rénovée salle de la Madeleine quelques jours auparavant, on arrive bien à temps. Assez tôt en tout cas pour choper un bon tiers du set de Grandgeorge. Un peu plus funky que sur son single, il a l’air de faire bien plaisir à son public. On se rappelle aussi que dans un genre similaire, un autre expatrié à Bruxelles est trois niveaux au dessus de ça (Bai Kamara Jr, quelqu’un ?). On vous reparlera donc peut-être de ce Français.
Mais on était là pour un de ses compatriotes qui s’est installé dans nos sonos il y pas mal d’années déjà. Et aussi quatre albums. Si sa tournée précédente n’était pas passée par notre riant royaume, un des bonnes surprises du BSF est de le voir débarquer à Bruxelles. On vous avait déjà dit le bien qu’on pensait de ses Matins Blancs, on n’a pas changé d’avis. Surtout que le quatuor est bien rodé par une pratique récente assidue. La setlist fera logiquement la part belle au dernier album et c’est très bien comme ça. Et puis la longueur du concert (une heure) ne laisse aucun temps mort, aucun passage creux. Peut-être pas assez même.
On reste bien concentré dans le concert au milieu d’un public connaisseur mais on se dit aussi que tout passe surtout sur l’énergie et la puissance. Tant mieux pour certains morceaux qui ne demandent que ça (Tremble toujours magnifique, Les Amants, Sweet 16...) et pour un groupe qui se débrouille mieux que bien pour balancer tout ça. Il faut évidemment faire des choix, et on aurait sans doute aimer entendre des morceaux comme Paris s’Allume Sous Mes Pas ou Ma Peau Va Te Plaire mais sans doute que ces morceaux très riches en cordes sont plus compliqués à ’rendre’ avec la configuration actuelle.
Seul Mon Ange sera exécuté tout seul, avec l’aide du public qui aime ça, chanter (nous moins, mais ce n’est vraiment pas grave). On se dit aussi que c’est en français qu’il s’exprime le mieux (Radio One). Mais on savait ça.
A l’heure où ceux qui ont la cote en chanson française planquent des morceaux à l’effrayante vacuité derrière un show cache-misère (Stromae, Christine), ça fait du bien de (re)voir enfin un chanteur qu’on apprécie beaucoup et dont la notoriété trop limitée ne peut que laisser perplexe. On le reverra donc avec plaisir, et ce n’est pas demain qu’on va perdre sa trace
L’intégralité des photos est ici
Ca faisait un peu de temps qu’on n’avait plus parlé de concerts ici. D’autant plus que le temps avait manqué pour relater les deux derniers déplacements. L’endroit du soir est nouveau puisqu’on découvre le siège de PIAS, qui abrite aussi un très bel assortiment de vinyles et une salle de concert intime et accueillante.
Le programme était pour nous un ’double bill’, ce genre de proposition qui associe (...)
Le plaisir de la découverte fait évidemment partie de ce qu’on aime en concert mais on ne boudera jamais une valeur sûre. Jamais on n’a été déçus par Albin de la Simone et il va garder son brevet d’invincibilité.
Ce jeudi lance donc les Nuits Botanique et comme tous les ans, une belle programmation, une bonne ambiance et sans doute une météo mitigée.
Cette bonne ambiance nous a fait rater le début (...)
D’habitude, les compte-rendus de concert sont écrits avant que les photos ne soient disponibles. Cette fois-ci pourtant, il n’y en aura pas. Pour la première fois en dix ans et après une centaine de concerts (à vue de nez), mon ami l’appareil photo n’a pas été autorisé à entrer avec moi...
Mais bon, on était là pour écouter de la musique surtout et on n’a pas été déçus de ce côté-là. L’affiche du jour (...)
Il est bon de temps en temps de revoir en concert ceux qui nous enchantent sur disque. Et le dernier Jeanne Cherhal avait confirmé ses bonnes dispositions. Sa très longue tournée maintenant clôturée passant par notre capitale, il était plus que tentant de reprendre contact avec le Théâtre 140.
La formule piano-voix ne permet pas d’approximations, et quand le talent le permet, c’est souvent un grand (...)