mercredi 7 octobre 2015, par
White Note est un groupe parisien qui a déjà sorti un album et un EP. On en parle aujourd’hui parce qu’on pense qu’il y a plusieurs choses ici qui pourraient vous plaire. On est là pour ça après tout. Hors de toute mode mais sans être daté non plus, la formation parisienne retrouve l’esprit éclectique et efficace de formations nineties comme Strangelove ou Jack sur Amito. Ou alors du Gene seconde époque. Bon, il faudrait que je me fasse à l’idée que je ne m’adresse pas qu’à des trentenaires bien avancés. Pour les autres, pensez à une musique intense teintée d’un lyrisme pas trop poussé. Même si la voix peut y faire penser, c’est plus sobre que ce que proposait Arid.
Cette voix est d’ailleurs toujours à la hauteur et se prête à bien des circonvolutions, ce qui est une bien bonne surprise. Remarque que je suis toujours le seul à faire, on distingue quelques pointes d’accents frenchy sur quelques morceaux (pas tous étrangement) mais ce n’est en général pas une source de réticence.
On a pris l’habitude de juger les albums sur leurs hauts faits, parce qu’il faut des morceaux qu’on puisse réécouter à l’envi. Emphatique comme il faut avec une ligne mélodique bien claire, That’s All Folks fait partie de ces morceaux gâteau, avec des couches, des surprises au fur et à mesure de l’enfoncement de la cuiller.
Si comme moi vous avez besoin d’un morceau d’accès pour un album, le voici (il est en dessous pour que vous n’ayez aucun doute.
Mais le plus chouette dans l’histoire, c’est qu’il n’est pas seul. Coma s’appuie sur de vrais violons pour arriver à nous évoquer Sigur Ros (référence dûment revendiquée du reste) par les voix de lemmings dépressifs et le climat d’ampleur la guide. Voilà il y deux sommets sur cet album mais il n’y a pas que ça. On s’en voudrait de passer sous silence le violon soyeux pour l’intro de Homeless Mind qui est en fait un instrumental presque post-rock ou les poussées de Shima qui introduit l’album de bien engageante façon.
Il semble que les groupes amples et un peu intenses sur les bords ne soient plus légions de ces jours-ci. Mais on n’en est que plus reconnaissant à ce groupe de rallumer le temps de quelques morceaux brillants la flamme d’un rock finalement intemporel et fouillé.
_https://whitenote.bandcamp.com/album/oppositional-defiant-disorder
La découverte d’un artiste qui nous plait s’accompagne toujours d’un sentiment de plaisir souvent teinté d’une pointe de mélancolie. Combien y en a-t-il d’autres, de pépites cachées ? On ne pourra pas répondre de façon définitive bien évidemment, on va se contenter de partager le coin à champignons qui d’ailleurs a été débusqué comme souvent par Laurent. Il aura fallu seize ans de carrière tout de même pour (...)
Quand on découvre un artiste, il est bon d’avoir quelques références. Ici, des collaborations avec Get Well Soon ou Modeselektor, une participation au formidable projet White Wine de Joe Haege et surtout la présence de P.A Hülsenbeck (remarquable artiste en solo ou avec Jüngstotter) viennent à la fois rassurer et attiser l’attente.
Avec un pied définitivement dans le jazz (cinématique Drive) et (...)
Non, la source d’artistes grecs ne s’est pas tarie, elle a même l’air de reprendre. On l’avoue, l’envie de s’enquiller un album en Grec n’est pas la proposition la plus sexy sur le papier. Si vous avez ce genre de réticence, sachez que vous pouvez l’oublier, elle disparaitra sans doute après quelques secondes.
Bazooka pratique donc sa langue, mais pour être complètement honnêtes, c’est carrément (...)
Quinze ans après Myspace, la tradition du nom de groupe étrange survit. Mais ce n’est pas le seul anachronisme ici. Le style pratiqué nous renvoie en effet plein d’années en arrière, au temps des nineties. Mais si beaucoup des formations qui font revivre ce temps-là penchent du côté alternatif de la force (The Poison Arrows, Beingmoved, Daydream Three), le duo bordelais privilégie une musique plus pop (...)
EAST. - Hula Hoop
Il ne faut pas réfléchir énormément pour situer les influences du trio français East. Leur rock dense et intrigant est en effet imprégné de cette musique froide qui nous plait. Seaside Road est par exemple clairement influencé par Joy Division, en moins hanté évidemment, ce qui est une bonne nouvelle finalement pour la santé mentale du chanteur. Ce chant n’est pas virtuose mais c’est (...)
Hannah Peel - Rebox II EP
On est bien contents d’avoir des nouvelles de la jolie Hannah Peel. Surtout que vu le nombre de ses collaborations, il est facile de perdre le fil. Il faut aussi savoir qu’à l’instar d’Olivier Ackerman d’A Place To Bury Strangers qui fabrique ses pédales d’effets, Hannah produit des boîtes à musique. Et ce sont elles qui constituent le plus gros de l’orchestration de cet EP (...)
Une découverte flamande à partager, le retour d’une Pipette et d’une promesse New-Yorkaise
Flying Horseman - City Same City
C’est un constat assez désolant mais qu’on est amenés à faire de temps à autres, la frontière linguistique n’est pas assez poreuse pour les talents belges du nord comme du sud. Heureusement, j’ai mes rabatteurs et voici une prise de vraie belle qualité.
Bert Dockx officie aussi (...)
Encore une petite séance de rattrapage mêlant d’anciens amis et des découvertes recommandables. On reste dans la ligne éditoriale quoi...
Peter Piek - Cut Out The Dying Stuff
Sur le site de Peter Piek, vous trouverez évidemment de la musique mais aussi de la peinture. Plus qu’un hobby parallèle, cette expression graphique semble consubstantielle à sa musique. Mais tout ceci est théorique, on ne (...)