mercredi 16 août 2006, par
Mais qu’est-ce qui a pu réveiller Echo and The bunnymen ? La vague de nouveaux groupes anglais pillant sans vergogne les excellents et anciens Heaven up here et Ocean rain (The Departure, Editors) ? La volonté de montrer que l’original est supérieur à la copie ? Difficile de trancher tant cet album distille des sentiments divers et mitigés.
Car contrairement à The Cure, par exemple, la musique de Echo et de ses hommes lapins évolue inexorablement vers une pop de plus en plus légère. Non que ce soit en soi un mauvais choix (ils ont un talent certain là-dedans), mais la force passée de ce groupe résidait quand même dans une intensité certaine, que venait balancer des accents pop qui évitèrent les clichés gothiques pour résister aux outrages du temps (Ocean rain est à ce titre exemplaire), laissant à Simple Minds et U2 le soin de remplir les stades.
Que vaut donc le cuvée 2005 dès lors ? Eh bien elle est à deux vitesses. On ne va, si vous le voulez bien, ne s’intéresser qu’à la plus haute.
Car le niveau ne se hausse que quand les guitares se font moins aériennes et anecdotiques (In the margins), que le propos se veut plus rentre-dedans (tout est relatif avec Of a life) ou quand les guitares sont moins en retrait (Scissors in the sand), voire quand ils s’essaient à la balade puisque la mélodie tient la route. Mais bon, ça ne vous tirera pas de larmes. Si ça devait être le cas, n’hésitez pas à consulter... Le reste, vous l’aurez deviné, est bien plus dispensable.
La voix toujours unique de Ian Mac culloch est toujours un petit plus mais De toute façon trop pop pour rester en mémoire ou mériter un écoute plus que distraite et dans les albums ’récents’, on préférera Evergreen.
On retrouve les sincères Echo and de Bunnymen avec plaisir mais on ne nous empêchera de trouver les Editors ou The Departure plus poignants dans le même registre.
Ceci dit, je n’échangerais pas mon baril de Echo and the Bunnymen contre un récent de Simple minds, U2 ou New Order. (M.)
Il arrive qu’on voie débouler un artiste sans rien savoir de lui. C’est un peu ce qui s’est passé avec ce premier album de Matthieu Hubrecht dont on sait toujours peu en fait. Sa musique aussi arrive un peu masquée. On pense d’abord avoir affaire à une chanson française aux sonorités années ’80 mais on remarque vite que c’est plus pointu que ça
L’instant Fragile est dans cette veine eighties, avec une (...)
Il ne faudra pas beaucoup de temps pour renouer avec Ladytron, quelques secondes ont suffi pour que cette voix et son écho qui maintient un peu de mystère reviennent avec leur charriot de souvenirs (c’est comme un charriot de desserts mais plus nostalgique).
C’est leur ADN, leur marque de fabrique depuis qu’ils ont émergé avec l’electroclash. On ne s’étonnera donc pas de retrouver des sons plus (...)
On le répète même si c’est une invitation implicite au remplissage de boîte mail, découvrir les artistes en ligne directe est toujours un plaisir. Et c’est ainsi qu’on a rattrapé avec leur second album le train du duo français.
Il pratique une musique d’hybridation, entre veine froide électronique des eighties et tentations plus modernes. Mais s’ils revendiquent une inspiration de Tuxedomoon dont le (...)
Vous commencez à nous connaître, vous savez qu’on ne recule jamais devant une petite dose de darkwave bien sentie. Musique de niche et de passionnés, elle garde une étonnante vivacité. Le duo mixte du jour (Sam Hugé et Gaelle Souflet) nous vient de Bruxelles et sort un premier EP sur le label espagnol Oraculo Records et est édité par Jaune Orange.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils maîtrisent (...)