mercredi 16 août 2006, par
On avait aimé le premier album, comportant un désormais classique des dancefloors, des morceaux apaisés et un superbe crescendo. Leurs copains de Scissors sisters ayant cartonné et remis New-York sur la carte de l’underground accessible, ils se devaient de répliquer avec justesse
Première satisfaction, les riffs new-oderiens (qui sévissent aussi sur le plus fade We need a war) de Just let go frappent bien où il faut.
Puis il faut attendre A kick in the teeth (qui reprend pas mal de gimmicks reconnaissables du premier opus) pour avoir une seconde raison de se réjouir avec ses (trop) jolies harmonies vocales et ces envolées de batterie synthétique bien convenues. On n’a que le bien qu’on se donne... Un petit sursaut sur Happy et puis, voilà, le meilleur est là.
Pour les plus nostalgiques, Ritz 107 évoque le Shouldn’t have done that de Depeche mode et All we are le A forest de The Cure. Tout ça ne nous rajeunit pas...
Quoiqu’il en soit, cet album plaira à ceux qui ont apprécié le dernier Daan. Plus pop, plus mélodique, plus immédiat, moins intéressant, voici le Fisherspooner nouveau (M.)
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)
Si on ne reçoit qu’avec parcimonie des nouvelles musicales de Pologne, force est de constater que celles qui nous parviennent sont toujours au minimum dignes d’intérêt (The Bullseyes, Izzy and the Black Trees) et on ajoute You.Guru a la liste.
Ce que propose le trio n’est vraiment du post-rock, mais un rock instrumental enlevé, pulsé. Un genre de math-rock qui serait allé se promener ou du Holy Fuck (...)
Il y a belle lurette qu’on célèbre des artistes provenant de la confédération helvétique. De Bitter Moon à Ventura en passant par Gina Eté, Odd Beholder ou Fai Baba, il y a clairement de quoi faire. La liste est longue et compte maintenant un nouveau non à retenir.
Quand on pratique un style électronique, il faut soit être fort subtil ou s’arranger pour que ça claque. C’est clairement la seconde option (...)