mercredi 16 août 2006, par
Et si c’était l’album de trop dans le flot continu du rock anglais qui déverse des camions entiers de nouveaux groupes en espérant trouver de temps en temps le nouveau Franz Ferdinand ou Bloc Party (avec qui The Futureheads partagent le producteur) ?
Si on doit absolument jouer au jeu des sept ressemblances, c’est un peu le chaînon manquant entre les Libertines et les Hives (nettement plus pop que ces derniers cependant). Ces garçons ont aussi beaucoup écouté l’immortel London Calling des Clash (Hounds of love qui en fait est une reprise de Kate Bush). On songe également aux premiers albums de Wire 25 ans après. Du post-punk haché dont l’intérêt augmente avec la tension (A to B, Meantime), quand les guitares se font plus clinquantes (Carnival kids) ou quand ils se risquent à orchestrer un morceau entièrement à la bouche (The dangers of waters). Finalement, le meilleur morceau est mis à la fin (Man Ray), comme pour nous remercier d’avoir écouté les quatorze précédents.
Ne fera pas date sans doute par la qualité moyenne mais l’énergie pop dégagée donnera aux amateurs du genre leur dose de bougeotte. (M.)
Une certaine distance vis-à-vis des artistes qui sont critiqués ici rend incongrue la proximité géographique. 1480 est un morceau ici mais aussi un code postal. Y a-t-il une école wallonne de la turbulence ? Si on se réfère à La Jungle et ceci, ce n’est pas impossible. Est-ce une coïncidence s’ils font tous deux partie du catalogue Rockerill ? Nous ne le pensons pas.
Mais cet album produit (…)
Le post-punk anglais avec morgue est un genre très particulier dans lequel les Londoniens de Squid s’étaient distingués. Il faut dire que ce substrat est utilisé dans tellement de contextes pour tellement de résultats, de Bloc Party à Black Country New Road en passant par Art Brut qu’on peut le décliner de bien des façons.
Et Squid balaie à lui seul une belle partie du spectre, allant même (…)
Cet imposant album d’un trio lillois nous semble familier sans que ce ne soit exactement identique à quoi que ce soit. Si on tente de retrouver son chemin, on est très vite tentés de s’y perdre pour mieux s’y fondre. Le chant très expressif dès Deer Flight, un peu comme si Patrick Wolf s’était mis au post-punk poisseux et éructait (aboyait même sur Revenge). On y secoue lentement la tête (…)
On va être tout à fait honnêtes, on n’avait jamais entendu parler du Bruxellois Rodolphe Coster malgré un parcours visiblement déjà fourni, avec un gros pied dans la musique de danse contemporaine. Mais ce n’est pas le plus important, on a copieusement apprécié cet album immédiatement familier.
New York est ici un endroit d’enregistrement ici mais aussi un style, avec une forte dose de (…)