mercredi 16 août 2006, par
Encore un album qui m’entraîne dans un abîme de perplexité. Classe de bout en bout, transpire de cet ennui chic et un peu sensuel qui peut parfois tellement être indispensable.
Ca commence fort bien, avec en Ooh la la bougeant avec des sons juste assez tordus pour que ça ne sonne pas dance et suffisamment basique pour qu’on puisse s’y abandonner. Le dosage est une des qualités majeures d’ailleurs de cet album. Mais à un tel point que ça manque parfois tellement de la moindre aspérité qu’on glisse dessus comme un playmobil sur une baignoire. Après quatre morceaux, on arrête, on passe à autre chose pour voir si c’est l’accumulation qui pose problème. En fait non, il n’y a même pas de moment faible.
On se met à penser : ces compos-là pourraient être interchangeables avec celles des Kills. Mais au lieu du brut, on à droit à la version policée. Ces considérations ne vont pas changer le monde mais occupent pendant l’écoute.
Loin de la complexité acid-jazz, Goldfrapp pratique une electro-pop simple et racée. Pas de pièce montée, juste une structure sur laquelle se pose la voix de la chanteuse. Gentiment dansant, comme un bon vieux (ceci n’est même pas sarcastique) Blondie comme Satin chic ou un Hooverphonic sous prozac (Time out from the world)
Si LCD soundsystem vous a vrillé les tympans (il doit fatalement y en avoir), il reste Slide in. De la musique apéritive très bien faite mais si ça vous remue les tripes, c’est que j’ai raté quelque chose... (M.)
Instrumentale d’obédience un peu électronique, la musique de Bruno Green a un certain pouvoir de séduction. Tout comme Frank Marchal dans un passé récent et un genre pas trop éloigné, le Français établi au Canada depuis 17 ans peut se targuer d’une expérience certaine. Citons par exemple l’enregistrement, le mixage et la réalisation des deuxième et troisième albums de Miossec, des albums de (…)
Si les références historiques de la musique synthétique de Franck Marchal sont à aller chercher du côté de John Carpenter, on signale aussi les relectures modernes et enthousiasmantes de Magnetic Rust ou Odyssée.
Les cordes ne sont pas l’ingrédient privilégie ici, mais le résultat n’est pas sans rappeler des choses comme Ô Lake. Son expérience en tant qu’auteur de musique de film n’est sans (…)
Suivre des artistes, découvrir de prometteurs EP et puis écouter leur premier album qui confirme tout le potentiel soupçonné, c’est vraiment un des plaisirs de cet étrange hobby. Et dans les EP qui nous avaient vraiment plu (et pas qu’à nous si on en juge par l’ampleur de leur tournée), le duo bruxellois se plaçait assez haut. Gaelle Souflet et Sam Huge nous reviennent donc US qu’ils ont (…)
Plusieurs morceaux étaient disponibles et ont attisé l’attente qui n’a pas été déçue par ce premier album de Danube dont les noms de morceaux sont des capitales européennes. Oui, un peu comme dans La Casa de Papel. Ce qui n’est pas clair par contre c’est qui se cache derrière ce projet. C’est secondaire évidemment, la musique primant tout.
Quoi de plus compliqué à définir qu’un son ? C’est (…)