lundi 29 juillet 2019, par
Il n’y a aucune gloire à en faire trop si on n’assure pas sur tous les tableaux qu’on s’impose. En composant, écrivant et chantant, la Bruxelloise montre qu’elle a ces talents et qu’ils se complètent fort bien sur son second EP. Il en découle un très bel équilibre entre ambiances feutrées et tendances soul pour un résultat finalement personnel, un son qui claque, dense assurant le liant. Elle n’a même pas besoin d’augmenter le tempo, laissant le son se densifier sur Rough & Precious pour une remontée en douceur.
A l’opposé de son spectre, Your Own Shoes montre que seule au piano c’est très beau également, laissant suffisamment de place pour la guitare finale. Il n’y ici pas d’artifice pour se planquer et c’est vraiment un morceau qui n’a pas besoin de plus, avec la voix qui n’essaie pas d’en faire trop pour remplir un vide. Le discernement est donc là pour tirer le meilleur des morceaux. Dans son message aussi, Diversity mériterait d’être un hymne bruxellois .
Evidemment, on est tenté d’en savoir plus et on trouve les traces d’un EP précédent date d’un an et demi. C’est déjà bon, sans doute un poil au-dessous de ceci dans le son mais c’est un complément qui ne se refuse pas.
Dans un genre connexe et un peu plus loin de nous, il faut remonter à Deb Oh pour trouver la même réussite. On l’a déjà dit, un EP est une déclaration d’intention, une carte de visite et on sent que cette chanteuse arrivée un peu par hasard dans nos oreilles est un pari à prendre pour le futur. Et si l’essai n’était pas transformé (on a du mal à le concevoir), on aura tout de même eu un remarquable 5-titres qui s’adresse à tout le monde.
On avait parlé d’un premier album sensible du jeune artiste belge Auguste Lécrivain. Si vous avez écouté (c’est bien), sachez que l’évolution est manifeste. Exit la chanson française ‘canal historique’, exit les tentations bossa, voici le temps d’un groove plus en phase avec son époque. Plus qu’un ravalement de façade, on peut parler de reconstruction, mais avec les matériaux d’origine. Un (…)
A l’époque d’un premier album aux teintes folk en anglais qui nous avait beaucoup plu, quelques morceaux sortis discrètement (ou pas officiellement) avaient ouvert la voie vers la langue maternelle de la jeune Bruxelloise. On en avait brièvement parléd’ailleurs, manifestant une curiosité certaine. Le résultat est maintenant là, et on peut déjà dire qu’il plait aussi.
Comme souvent, le (…)
l y a plusieurs expressions qui attirent immédiatement notre attention. Et big band n’en fait pas vraiment partie. Mais il faut reconnaitre que les effectifs pléthoriques sont aussi une belle façon de susciter l’ampleur. C’est précisément ce qui rend Oootoko immédiatement sympathique.
Impossible donc de valablement tenter le jeu des étiquettes. Même le terme générique de ’musique (…)
Suivre des artistes, découvrir de prometteurs EP et puis écouter leur premier album qui confirme tout le potentiel soupçonné, c’est vraiment un des plaisirs de cet étrange hobby. Et dans les EP qui nous avaient vraiment plu (et pas qu’à nous si on en juge par l’ampleur de leur tournée), le duo bruxellois se plaçait assez haut. Gaelle Souflet et Sam Huge nous reviennent donc US qu’ils ont (…)