vendredi 22 mai 2020, par
La musique électronique est là depuis longtemps déjà. Le signe le plus manifestes est une certaine nostalgie qui s’exprime notamment par l’usage de sons et de machines vintage. Le duo suisse Bitter Moon par exemple semble de prime abord pratiquer de l’electro un peu à l’ancienne. Ce n’est pas étonnant dès lors d’apprendre que ce sont des bandes magnétiques, quelques synthés analogiques et d’un antique clavier (un Optigan pour ceux qui situent) qui constituent les instruments.
Mais ceci n’est pas un cover-band de Kraftwerk pour autant. Ils étendent d’emblée leur spectre vers une pop électronique plus vaporeuse. Plus surprenante a priori est la présence du Jacco Gardner à la production alors que le psychédélisme du Hollandais semble loin de l’univers proposé à toute première vue. Mais si on creuse un peu, on peut trouver des liaisons. Parce qu’il y a la voix féminine, un peu distanciée, comme Nico dans le brouillard et c’est particulièrement raccord avec l’ambiance. On pense aussi à certaines inclinations plus calmes des Legendary Pink Dots (Formlos). Ils peuvent alors moduler leurs effets, qui sont gentiment pulsés (Eva), poussent vers le psychédélisme pur, voire la musique transcendantale (Kontaktseinheit), et prouvent d’une manière générale et via certains morceaux comme Glorie qu’”agréable” n’est pas une épithète dépréciative.
On a déjà exprimé nos sentiments contradictoires pour cette artiste qui ne l’est pas moins. Elle est aussi comme ça, entre figure qu’on pourrait rencontrer dans un pub et art contemporain. Et sa musique le reflète aussi, avec des tendances disco directes mais toujours tordues.
Son premier album pour le label Ninja Tune s’annonce avec une pochette assez hénaurme qui donne une idée de la confiance qui (...)
On le répète souvent parce qu’on est chaque fois surpris de l’omniprésence de la musicienne française Christine Ott. Et sa productivité est aussi surprenante. Ainsi, six mois après le second album de Snowdrops et l’ayant croisé récemment en solo ou avec Theodore Wild Ride, la voici dans un nouveau projet. Ce n’est jamais pareil, seule l’exigence et la qualité sont constantes. Aussi ce mélange de tortueux (...)
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)