lundi 12 octobre 2020, par
De Texture Droite, on ne connaissait qu’un remix emballant et presque abstrait d’un morceau de Camilla Sparksss. Maintenant, on tient un de nos artistes électroniques favoris de l’année. Sans qu’on puisse expliquer pourquoi, cette façon de faire nous touche, procurant des giclées d’euphories. Sans doute la force d’évocation d’émotions passées, de sons ancrés. Peut-être cette sensation d’être au sein d’un mix de Border Community, le genre d’entêtement qu’a pu aussi nous donner Stephan Bodzin.
Au sein même d’un morceau, il y a des embranchements qui ont tout d’un mix, ce qui est un peu déroutant mais propose une expérience d’écoute en adéquation avec le contenu. Ils arrive à mêler efficacement nappes et rythmes durs mais discrets. A ce niveau, la musique électronique est une science et elle est bien présente ici, usant d’un martèlement discret mais sûr d’A Vibrant Touch Offfff ou alors d’accords mineurs qui distillent l’énergie de la mélancolie (Full Speed On The Wrong Lane). Et puis on fond toujours pour cette façon d’entamer une montée comme on lance une boule au flipper, sans effet de manche mais de façon résolue. Mais les transitons peuvent se faire soit plus brutales (The Long Leap), voire de façon presque imperceptible sur Moved By Few. Ou bien carrément drone le temps d’E.G. An Infrequent Gazing.
On reconnaîtra aussi des sons scratchés un peu distordus qu’on a un peu perdu l’habitude d’entendre et qui plongent Under Harmonic Flurry dans un passé récent, c’est ce qu’on entendra de moins policé ici, pour le meilleur et pour le pire. Retour à plus de classe sur Soft Voices qui comme son nom l’indique utilise des samples de chœurs féminins comme matière première qui vient épauler avec bonheur une vibration qui confine au rassurant bourdonnement.
Vibrant Pixel est un des exemples typiques de ces albums qu’on use sans pouvoir trouver matière à commenter. Alors on essaie quand même, parce que c’est la seule façon d’en laisser une trace de de faire envie. Voilà, l’album est à vous maintenant.
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)