lundi 21 août 2006, par
Les bons albums commencent souvent bien. Ce n’est pas le cas pour celui-ci, qui sert de terrain de jeu au responsable du label DFA (The Rapture). Passez le trop convenu Daft punk is playing at my house. Les choses sérieuses ne commencent qu’avec Tribulations.
La référence qui me vient le plus vite à l’esprit est Death in Vegas, pour le changement radical qui s’opère parfois d’un morceau à l’autre. On peut ansi passer d’une giclée de rage (Movement) datée début seventies à une ballade légèrement psychédélique telle que la pratique encore Wilco de nos jours ou encore à une électronique entêtante (On repeat tient finalement bien sur la longueur), voire à un titre funk (le pas convaincant Disco infiltator).
Un poil plus cérébral que les Chemical Brothers, presque aussi généraliste que Death in Vegas, ce court album se révèle plus plaisant et varié que vraiment inoubliable. Par contre, les remixes proposés en bonus sont en fait l’intégralité du premier E.P. Et là, on frôle souvent l’extase, mais c’est une autre histoire...(M.)
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)
Si on ne reçoit qu’avec parcimonie des nouvelles musicales de Pologne, force est de constater que celles qui nous parviennent sont toujours au minimum dignes d’intérêt (The Bullseyes, Izzy and the Black Trees) et on ajoute You.Guru a la liste.
Ce que propose le trio n’est vraiment du post-rock, mais un rock instrumental enlevé, pulsé. Un genre de math-rock qui serait allé se promener ou du Holy Fuck (...)
Il y a belle lurette qu’on célèbre des artistes provenant de la confédération helvétique. De Bitter Moon à Ventura en passant par Gina Eté, Odd Beholder ou Fai Baba, il y a clairement de quoi faire. La liste est longue et compte maintenant un nouveau non à retenir.
Quand on pratique un style électronique, il faut soit être fort subtil ou s’arranger pour que ça claque. C’est clairement la seconde option (...)