mercredi 14 juillet 2021, par
Et si le meilleur moyen de deviner ce qu’on entendra sur un album inconnu était d’en connaître le label. On a découvert il y a peu Carton Records et le point commun entre tous ces artistes (RIFO, Abacaxi, Gilles Poizat, Sebastien Brun) est une exigence et un goût de l’exploration jamais démenti.
Il n’est pas inutile de commencer par une petite description du procédé. La base du travail de Louis Laurain, ce sont des trompettes, utilisées comme instrument (sisi) mais aussi modifiées et utilisées pour leurs propriétés de résonance et cette matière est amplement retravaillée.. Mais ceci n’est pas une expérience, c’est un album.
On est clairement dans ce qu’on appelle parfois la musique concrète. Pourtant, ce sont de ‘vrais’ morceaux, avec des textures, des variations. Pour une fois, le titre de l’album donne une une idée du contenu Si Satellites for Nawel fait appel à des sons plus grinçants, il arrive à injecter suffisamment de musicalité pour qu’on continue à le suivre. La plus éthérée plage titulaire apporte un équilibre bienvenu à un album aventureux et lisible.
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)
Instrumentale d’obédience un peu électronique, la musique de Bruno Green a un certain pouvoir de séduction. Tout comme Frank Marchal dans un passé récent et un genre pas trop éloigné, le Français établi au Canada depuis 17 ans peut se targuer d’une expérience certaine. Citons par exemple l’enregistrement, le mixage et la réalisation des deuxième et troisième albums de Miossec, des albums de (…)