lundi 16 août 2021, par

Si vous pensiez comme nous que le retour de la cassette était la plus inutile des coquetteries, cet album est disponible en… bouteille à la mer. Si vous doutiez de la fantaisie de Dan Barbenel, en voilà une belle preuve.
Mais il y en a d’autres sur ce album de pop orchestrale qui tranche un peu avec les velléités de backpacking annoncées (Serendipity House). Mais musicalement, c’est suffisamment bien dosé pour ne jamais être mièvre ou kitsch, avec des mélodies qui peuvent se répondre d’un morceau à l’autre.. On pense que cette musique est faite pour attaquer frontalement des choses comme Divine Comedy. La voix est belle et assurée, certes, mais n’a pas le charisme de celle de Neil Hannon. Donc cette comparaison le dessert plutôt. Dans le même ordre d’idées, on pense aussi à la coolitude d’un Walkmen (le groupe, pas l’appareil) sur A Thousand Sunsets.
Mais ne dressons pas inutilement un tableau idyllique cependant, la fantaisie et virtuosité de 21st Century Cats mais prennent nos nerfs à rebours. Question de perception éminemment subjective donc. Voici au final un album qu’on aurait voulu aimer plus mais qui vaut le coup d’oreille parce que c’est une découverte à faire.
Quelques semaines après la sortie de cet album, vous en connaissez sans doute la genèse mais pour la traçabilité, rappelons qu’un soir de 2023, en concert à Atlanta, la voix de Patrick Watson l’a complétement lâché. Et pas qu’un peu, il s’est retrouvé muet du jour au lendemain avec peu d’espoir de guérison. L’idée d’un album chanté par des artistes féminines a alors germé et une fois sa voix (…)
Le nom de ce groupe polonais signifie ‘Embrasse-moi’ en esperanto et on peut dire que ce caractère direct se retrouve un peu sur cet album. Il montre en tous cas une belle agilité pour mêler des aspirations un peu froides à des envies plus brouillardeuses. Ce ne sont certes pas les premiers à tenter et réussir le crossover (on pense à The Day) mais ils apportent leur propre touche, à la fois (…)
On vous avait déjà parlé de cette formation française à l’occcasion d’un EP sympathique qui montrait de belles dispositions. On change résolument de braquet ici avec 21 titres pour 40 minutes de musique. Mais la longueur n’est pas la seule évolution, la consistance et la constance sont aussi de la partie.
Et puis il y a un concept, on peut voir cet album comme une visite de maison (forcément (…)
Etrange attachement que celui qu’on a pour Destroyer. A un tel point qu’on comprend parfaitement qu’on reste un peu à l’écart. Ce nouvel album ne va sans doute convertir que peu de sceptiques, mais ceux qui ont déjà trouvé la porte d’entrée de l’univers de Dan Bejar resteront au chaud à l’intérieur.
Son style se retrouve dès le premier morceau qui claque et prend son temps à la fois. Kitsch (…)