lundi 28 février 2022, par
Quand on découvre une nouvelle formation, il est logique de chercher les ressemblances, de retrouver du terrain connu. Ainsi le duo formé de Sonia et Olive manifeste tout de suite un amour des combinaisons vocales qui peuvent aussi faire penser à la créativité de Camille (Sous L’Eau) ou des débuts de Daphné. Mais ce n’est qu’une de leurs aspirations.
Non, ce n’est pas encore cette fois-ci qu’on appréciera le chant en Espagnol (psychanalyse en cours). Ceci dit, c’est très en ligne avec des tendances ensoleillées qu’on retrouve par exemple sur Trinidad et l’intensité pointe le bout de son nez sur Miedo ou La Danseuse. Ces prises d’intensité sont le sel de l’album, qui les place bien au-dessus de la production pop lambda. Ce qu’on retient surtout en effet, ce sont les surprises, leur propension à créer des phases d’intensité (L’Aventure) ou une belle montée verticale sur Amoureuse. C’est sans doute ce morceau qui leur servira de sésame pour les oreilles curieuses. A l’opposé, elles peuvent se contenter de sobriété (Crache).
Les découvertes enthousiasmantes en pop francophone ne sont pas légion, raison de plus pour donner un coup de projecteur sur le duo. Il y a ce je-ne-sais-quoi de non-prétentieux, cette fraicheur et cette proximité des voix qui arrivent à créer un style sans lasser.
Il y a quelques jours on vous parlait déjà de la nouvelle promotion d’artistes français pop qui nous ont plu récemment (Max Darmon, Prattseul...) et on peut sans hésitation ajouter Acquin à la liste. Un jour un journaliste de Libé a parlé de ’Gainsbourg du Marais’ et c’est un ’quote’ réutilisé pour présenter l’artiste. Il conviendra bien évidemment de se débarrasser de cet encombrante étiquette au plus vite (...)
Une des tendances de cette année 2023 est l’arrivée de nombreux talents en chanson française. Loin de la tradition de la rive gauche, il existe toute une frange un peu inclassable et très aboutie dont les membres seraient Guillaume Léglise, Max Darmon, Auren ou autres Buridane. Si les résultats sont très différents, la verve avec laquelle ils abordent la pop francophone est une bonne surprise.
Fort (...)
Il est important de bien choisir son patronyme quand on est un artiste. Zaho de Sagazan mêle donc savamment une particule, un prénom court et rare et un étrange mélange de tradition et d’inventivité qui colle bien au contenu. Sauf que c’est son vrai nom, pas un artefact et en tant que tel, ça semble presque trop beau pour être vrai.
Cet album qui avait été précédé d’une belle curiosité le serait-il (...)
On n’était pas prêts, personne ne l’était. A la lecture des évocations à l’arraché, rien n’était préparé du côté de la presse. Des fans non plus. Bon, on ne va pas tenter de retracer sa carrière ici, ni faire une exégèse d’une compilation. Non, on va rappeler l’existence de ce Best-Of dans un but de service public.
S’il est bien une posture qui lui est opposée, c’est celle du cynisme commercial. Murat et (...)