mardi 22 août 2006, par
Le premier album Melody AM avait bien plus et s’était bien vendu, défendu par des singles accrocheurs mais souvent trop longs. Gageons que les singles catchy ne seront pas ici au rendez-vous. Voyons pourquoi.
A l’écoute de l’instrumental d’introduction (Triumphant), l’ampleur se révèle plutôt réjouissante, la mélancolie de bon ton.
Dès le second morceau apparaît la mauvaise idée : ils chantent. D’une voix fluette et de fausset et sous-mixée, sensée sans doute participer d’un climat vaporeux mais rend le tout bien trop léger. C’est rendu plus pénible encore quand l’orchestration est plus discrète (49 percent et sa montée téléphonée).
Si mélodiquement, les dons des deux comparses sont indiscutables, il reste parfois trop en retrait. Mais on se croirait parfois dans le pire de la french touch (certains mauvais Daft Punk de la période Discovery). Est-ce dû à l’omniprésence de sons de cymbales synthétiques qui rend le tout juste bon à sonoriser un défilé de mode ? Ou des montages vidéos cheap (Follow my ruin) Le spectre des morceaux trop longs (Boys) frappe encore. Alors que juste un chant avec accent germanique avait capté l’attention (Karine Dreijer sur What else is there), un second bon morceau arrive (Alpha male). S’il commence forcément doucement, il y a une tension, un petit enjeu qui manque au reste.
Après ce morceau-là, on regrette d’autant plus le fadissime Someone like me et l’instrumental mielleux Dead to the world qui clôture cette plaque.
Je n’exige pas de la musique qu’elle me bouleverse mais j’aime qu’elle ne m’énerve pas. Follow my ruin ou beautiful day without you sont pour moi des exemples frappants de cette légèreté fade qui en général laisse les gens indifférents. La critique d’un album est un exercice éminemment subjectif, donc il vous faudra vous faire vous-mêmes un avis.
Personnellement, je garde deux morceaux et dois au reste une belle exaspération. J’irai, par objectivité ou masochisme, voir ce que ça donne sur scène au Pukkelpop. Près de la sortie quand même... (M.)
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