lundi 21 novembre 2022, par
Sans qu’on sache trop pourquoi ni comment, les artistes francophones deviennent plus nombreux en ces colonnes. Et logiquement, la diversité est au rendez-vous. Si on vous a parlé de ceux qui brouillent les frontières et les genres, ce jeune artiste belge se situe dans un versant résolument traditionnel. Mais n’allez pas en déduire que c’est daté, le son et les influences un peu bossa viennent logiquement relever le tout. Même s’il faut être honnête, c’est quand cette influence est la plus marquée (L’Opéra des Oiseaux) qu’on est le moins à la fête, pure question de goûts personnels.
Mais si on vous parle de ce premier album, c’est qu’il y a surtout des occasions de se faire plaisir. Par exemple, on pense étrangement à Under The Milky Way sur le single Emmène-Moi, single évident, franc et direct, avec une guitare acoustique étonnamment dense. La voix est assurée, le ton est plutôt bucolique, incluant facilement de le flûte.
Mais ces inclinations confèrent une certaine légèreté dont il ne se départit jamais, même quand il parle de deuil (Le Jour où Tu Partiras). Alors qu’un premier album pourrait tirer dans trop de directions, Auguste Lécrivain trouve un style, une personnalité, charmante dans sa fausse simplicité assumée.
C’est un chant doux et du piano qu’on entend sur le beau Mater qui lance cet album. Puis les choeurs évoquent plus le classique contemporain. Ce premier brillant morceau fait plus que planter le décor, il anticipe la diversité de ce qu’on entendra sur le sixième album de la musicienne Belge Valérie Leclerc.
Si les références littérales sont rares, on peut néanmoins la situer dans un (…)
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