mercredi 5 avril 2023, par
Quand on lit dans un dossier de presse des références à Biolay ou Daho, on sourit souvent. Mais pas ici, cette filiation revendiquée est légitime. Qui mieux est, ce qu’on n’entend n’est nullement un succédané de ces intouchables. Certes, on peut occasionnellement trouver des ressemblances avec Biolay quand le texte est déclamé (La Grande Aventure ou Allez Viens). On avait déjà décelé ça chez Benjamin Schoos par exemple mais ceci est moins romantique, plus touchant aussi.
Prendre un peu le large est la prochaine étape. Parce que pour le reste tout est là, à commencer par une force de frappe de premier ordre et des morceaux solides qui n’ont pas à rougir face à ceux de ronflantes références. Son truc, c’est plus la densité (La Grande Aventure). Si ceci est un début en tant qu’artiste solo, Max Darmon est un bassiste chevronné et la finition de ces morceaux est exemplaire, preuve que ce n’est pas l’œuvre d’un débutant.
A quoi ça tient, aux petites différences, au look, à l’ingrédient secret. On n’écoute pas des artistes parce qu’ils ont du succès mais parce qu’ils nous parlent. Et c’est vraiment le cas de Max Darmon qui aligne ici six morceaux impeccables et à découvrir.
Il y a quelques jours on vous parlait déjà de la nouvelle promotion d’artistes français pop qui nous ont plu récemment (Max Darmon, Prattseul...) et on peut sans hésitation ajouter Acquin à la liste. Un jour un journaliste de Libé a parlé de ’Gainsbourg du Marais’ et c’est un ’quote’ réutilisé pour présenter l’artiste. Il conviendra bien évidemment de se débarrasser de cet encombrante étiquette au plus vite (...)
Une des tendances de cette année 2023 est l’arrivée de nombreux talents en chanson française. Loin de la tradition de la rive gauche, il existe toute une frange un peu inclassable et très aboutie dont les membres seraient Guillaume Léglise, Max Darmon, Auren ou autres Buridane. Si les résultats sont très différents, la verve avec laquelle ils abordent la pop francophone est une bonne surprise.
Fort (...)
Il est important de bien choisir son patronyme quand on est un artiste. Zaho de Sagazan mêle donc savamment une particule, un prénom court et rare et un étrange mélange de tradition et d’inventivité qui colle bien au contenu. Sauf que c’est son vrai nom, pas un artefact et en tant que tel, ça semble presque trop beau pour être vrai.
Cet album qui avait été précédé d’une belle curiosité le serait-il (...)
On n’était pas prêts, personne ne l’était. A la lecture des évocations à l’arraché, rien n’était préparé du côté de la presse. Des fans non plus. Bon, on ne va pas tenter de retracer sa carrière ici, ni faire une exégèse d’une compilation. Non, on va rappeler l’existence de ce Best-Of dans un but de service public.
S’il est bien une posture qui lui est opposée, c’est celle du cynisme commercial. Murat et (...)