lundi 15 mai 2023, par
A l’instar d’un Centredumonde, Garz nous avait confirmé que la chanson française se découvre aussi entre les lignes. On avait beaucoup aimé Barré sorti l’an passé (voici une occasion de le rattraper d’ailleurs) donc on s’intéresse forcément à ce qui a précédé. L’album du jour est une compilation de morceaux plus anciens et réinterprétés à l’occasion d’une ’Casio Session’ pour le label La Souterraine. Comme son nom l’indique, on retrouve une esthétique ’casiotone’. En termes pratiques, quand j’entends des intros pareilles, je pense plutôt à des choses comme Les Brochettes ou Sttellla, question de génération (et d’origine Belge).
Le ton est évidemment moins humoristique que dans ces deux exemples, bien que le décalage soit de mise. Démos certes, bricolage si vous voulez, mais ce sont de ’vrais’ morceaux. Oui, ça peut être tristoune, surtout quand on se base sur Chopin (Dimanche). Et il y a de la musique, Une Vieille Vie se suffit à lui-même.
On a même droit à une amusante version de Qui Est In Qui Est Out, faite avec compétence et le pattern ’tango’ qui n’avait pas encore servi selon ses dires. Et on voit que le motto ’Tout Va Bien’ avait déjà un prédécesseur. Si vous connaissez et avez apprécié Barré, voici donc une plongée plus profonde dans la psyché de Garz. Découvrez donc l’album et puis revenez ici, le plaisir sera sans doute augmenté.
On connait pourtant bien la discographie de Dominique A. On l’a vu en concert en salle, en plein air, en festival, tout seul, en trio, en quatuor, avec une section d’instruments à vent, délicat ou très bruyant, acoustique ou post-rock. On sait qu’il peut tout tenter et tout, Donc une relecture avec orchestre ou plus intimiste, pourquoi pas ?
La réponse cingle après quelques secondes, avec la (…)
Cette nouvelle sortie de Bitume productions ne fait pas dans la musique extrême, c’est à signaler au moment d’aborder cet étrange objet musical. On est plus dans les dingueries math-rock et prog, le genre qu’on avait entendu du côté de Chocolat Billy ou Joy as a Toy. Et pour assumer le genre, il faut du niveau, qui est là d’emblée et reste tout au long de ce court album sans scorie.
Ceci est (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si quand on vous dit ’In Extremis’ vous pensez Francis Cabrel, il est temps de se pencher sur les plus jeunes pousses de la chanson française. Outre Oscar Les Vacances dont on aurait dû vous parler, on avait déjà identifié Claude comme un espoir certain après un premier EP qui avait marqué.
Aucun morceau de cette première publication ne se retrouve ici, mais l’éclatement des aspirations est (…)