vendredi 12 mai 2023, par
Il faut l’avouer, comme on a écouté énormément de choses, on a développé l’aptitude de décider vite si on a envie de découvrir un.e artiste. Si on a un doute, on réessaie toujours, promis. Le début de Jeter Un Sort nous laissait très perplexe, on s’apprêtait à lâcher l’affaire quand le morceau a pris la tangente et s’est fait enthousiasmant. Bref, Ferielle est jouette et on a eu envie d’en savoir plus. Et d’en parler, aussi.
Jeter Un Sort, donc, commence comme Angèle un lendemain de fête arrosée avant de retrouver son peps, pour un morceau à vagues qui alterne montée d’adrénaline et gueule de bois. Quand elle ralentit, c’est mieux que ça (Jamais avec une guitare électrique qui ajoute du mordant, Aimant).
Ce qui plait aussi est cette faculté de passer du directement catchy comme Face à Face dans une veine plus vitaminée à un groove bien rond (Riviera) à groove plus placide lent sur Dis-Moi Où On Va. Ce dernier se retrouve visiblement sur BO de la troisième saison d’Emily In Paris et n’est pas ce qu’on préfère mais ça devrait lui permettre une belle visibilité bien méritée.
Il y a quelques jours on vous parlait déjà de la nouvelle promotion d’artistes français pop qui nous ont plu récemment (Max Darmon, Prattseul...) et on peut sans hésitation ajouter Acquin à la liste. Un jour un journaliste de Libé a parlé de ’Gainsbourg du Marais’ et c’est un ’quote’ réutilisé pour présenter l’artiste. Il conviendra bien évidemment de se débarrasser de cet encombrante étiquette au plus vite (...)
Une des tendances de cette année 2023 est l’arrivée de nombreux talents en chanson française. Loin de la tradition de la rive gauche, il existe toute une frange un peu inclassable et très aboutie dont les membres seraient Guillaume Léglise, Max Darmon, Auren ou autres Buridane. Si les résultats sont très différents, la verve avec laquelle ils abordent la pop francophone est une bonne surprise.
Fort (...)
Il est important de bien choisir son patronyme quand on est un artiste. Zaho de Sagazan mêle donc savamment une particule, un prénom court et rare et un étrange mélange de tradition et d’inventivité qui colle bien au contenu. Sauf que c’est son vrai nom, pas un artefact et en tant que tel, ça semble presque trop beau pour être vrai.
Cet album qui avait été précédé d’une belle curiosité le serait-il (...)
On n’était pas prêts, personne ne l’était. A la lecture des évocations à l’arraché, rien n’était préparé du côté de la presse. Des fans non plus. Bon, on ne va pas tenter de retracer sa carrière ici, ni faire une exégèse d’une compilation. Non, on va rappeler l’existence de ce Best-Of dans un but de service public.
S’il est bien une posture qui lui est opposée, c’est celle du cynisme commercial. Murat et (...)