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AstraSonic - Society

lundi 12 juin 2023, par marc


Les influences, on peut les aborder frontalement ou par la bande. Dans le cas du second album du groupe belge, si les marqueurs post-punk ou cold sont bien là, ils sont déjà très processés. On vous a déjà parlé de groupes comme Ultra Sunn (et on vous reparlera de The Ultimate Dreamers) plus frontalement cold wave ou gothique, on est plutôt ici dans un pop-rock mélancolique qui lorgne du côté d’un Interpol ou d’un I Love You But I’ve Chosen Darkness. Tant qu’on en est à remuer de l’ancien, citons aussi un mur du son à la Wire (Take Out Me Out) et des guitares qui n’auraient pas déplu à The Cure (Arthur, When Angels Cry).

Il est étrange donc de voir ce substrat servir de cadre à une description de la vie d’aujourd’hui (Social Networks). Le chant n’est ici pas trop affecté, il présente un certain recul même, une sobriété par rapport aux canons du genre. Comme cet album est moins flashy, il faut aller le chercher. Ça tombe bien, on a tout notre temps. Et on utilisera ce temps à explorer des plages atmosphériques comme Save Me et ces guitares lancinantes et finalement peu mises en avant.

Bref, cet album assume ses références mais sort résolument des clichés. Ce qui plait, c’est que toutes ces références sont absorbées et restituées pour un mélange homogène et varié.

    Article Ecrit par marc

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