mercredi 10 juillet 2024, par
Si les références historiques de la musique synthétique de Franck Marchal sont à aller chercher du côté de John Carpenter, on signale aussi les relectures modernes et enthousiasmantes de Magnetic Rust ou Odyssée.
Les cordes ne sont pas l’ingrédient privilégie ici, mais le résultat n’est pas sans rappeler des choses comme Ô Lake. Son expérience en tant qu’auteur de musique de film n’est sans doute pas étrangère à la qualité cinématique des morceaux. Et leur ampleur aussi, il y a de l’espace sur Ink. Et puis cette rondeur de la plage titulaire emporte forcément l’adhésion.
Mais ce qui est appréciable c’est que chaque morceau a sa personnalité et sa façon de déployer ses effets. On aime donc la façon d’établir la tension sur Amniotic Ecstasy alors que les accords mineurs et les sons pourraient être employés par Vitalic pour un résultat qui n’a pas les mêmes visées bombastiques. Ça reste donc très civilisé, voire délicat avec le piano de Toutes S’En Vont.
Franck Marchal qu’on a découvert comme moitié du duo Batz s’éloigne donc de l’éclectisme plus discoïde de la formation de base. Dans un genre instrumental aux synthés qui n’est pas propice à la révolution, sa compétence est indéniable et sa capacité à moduler ses effets rend cet EP convaincant de bout en bout.
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