mercredi 23 août 2006, par
Voilà, je ne connais que très peu ce monsieur Jones. Avant l’écoute de ce disque, je me limitais à le reconnaître à ces jolis couvre-chefs et à apprécier ces démonstrations de vélocité la guitare à la main dans les émissions de Guillaume Durant. Et c’est donc accompagné de ces a- priori, que j’introduisis innocemment cet album Best of dans ma platine…
Je ne ferai pas trop long donc, grosso modo, après le moumou Rhythm Is Love, on trouve enfin le funk recherché et la guitare en folie sur Millions miles from home. Ensuite viendrons des morceaux plus jazzy (Neptune, Invisible ladder), funky (April again, Kpafuca, our lady soul, Solitary) et d’autres balades (Don’t forget). Tout est loin d’être bon, et manque peps, de brillant pour qu’on n’en redemande vraiment : Ce n’est pas sur ce DC que vous repasserez 6 fois la même plage de suite.
Conseil d’utilisation : En musique de fond pour une soirée en amoureux. (F.)
‘Si ça va trop vite ou trop fort, c’est que vous êtes trop vieux.’
C’est ce que veut l’adage et l’Italien Enzo Pepi a décidé de le prendre à contrepied, intitulant son album d’une réflexion souvent entendue. Mais on se doute qu’on lui fasse encore la remarque. Surtout que de fureur il n’est finalement pas question ici. Ce vétéran italien de la scène rock/noise utilise la distorsion, certes, (…)
On avait appréhendé l’univers de Lazy Day à travers un morceau à la fois rêveur et tendu. Concrete dégage un charme qui nous rappelle notre attachement à Broken Social Scene et on le retrouve ici mais ce n’est qu’une des nombreuses facettes développées par Tilly Scantlebury (de Londres). Ce qui déconcerte, c’est précisément de ne pas être plus déconcertés quand on fait le détail qui balaie (…)
Il semble qu’Andrew Bird puisse disputer à Rufus Wainwright le prix de la dispersion des envies musicales mais on peut aussi dire avec un peu de certitude que le premier l’emporte dans l’intérêt de ses projets parallèles. Après avoir exploré l’ambient in situ avec ses Echolocation et sa relectured’Inside Problems et attaqué des standards de jazz, le voici qu’il s’allie à Madison Cunningham (…)
La présentation du second album de Saint Sadrill name-droppe James Blake, Mark Hollis, Scott Walker et St Vincent. Ambitieux évidemment, contre-productif peut-être mais on ne peut nier une certaine pertinence là-derrière. Ce qu’on peut en déduire aussi, c’est que si ces climats amples et les surprises font partie de vos plaisirs d’écoute et si aucun des exemples ne vous rebute, vous prendrez (…)