mercredi 23 août 2006, par
Voilà, je ne connais que très peu ce monsieur Jones. Avant l’écoute de ce disque, je me limitais à le reconnaître à ces jolis couvre-chefs et à apprécier ces démonstrations de vélocité la guitare à la main dans les émissions de Guillaume Durant. Et c’est donc accompagné de ces a- priori, que j’introduisis innocemment cet album Best of dans ma platine…
Je ne ferai pas trop long donc, grosso modo, après le moumou Rhythm Is Love, on trouve enfin le funk recherché et la guitare en folie sur Millions miles from home. Ensuite viendrons des morceaux plus jazzy (Neptune, Invisible ladder), funky (April again, Kpafuca, our lady soul, Solitary) et d’autres balades (Don’t forget). Tout est loin d’être bon, et manque peps, de brillant pour qu’on n’en redemande vraiment : Ce n’est pas sur ce DC que vous repasserez 6 fois la même plage de suite.
Conseil d’utilisation : En musique de fond pour une soirée en amoureux. (F.)
Quitte à paraître un tantinet pédagogique, un petit rappel des faits n’est pas superflu. Membre des Bad Seeds, auteur de quelques musiques de film vraiment envoûtantes auprès de Nick Cave, Blixa Bargeld et Anita Lane, Mick Harvey s’était aussi distingué par des reprises haut-de-gamme et anglophiles de Serge Gainsbourg. Ajoutons quelques albums solo de très bon aloi et vous comprendrez pourquoi on a (...)
La musique, ça ne fonctionne pas comme les champignons, partager ses découvertes et leur origine est un plaisir. On en profite pour rappeler l’existence de ce nid à surprises. Et la chanteuse Lauren Auder en ménage pas mal. Il y a en effet chez elle de la profondeur et du spectacle. On le constate dès l’entame de 118 ou alors au détour de la puissance tranquille de Datta920.
Il y a aussi un sens de (...)
Anglais né au Pérou, Caesar Spencer réside aujourd’hui en France. Une origine qui lui permet de présenter un mélange subtil entre traditions anglo-saxonne et française s’était déjà retrouvé sur Maxwell Farrington et le Superhomard. Disons-le d’emblée, la voix est un peu plus assurée ici et est une des points positifs de cet album. Nous verrons qu’il y en a bien d’autres.
Le morceau introductif est un peu (...)
Il est des noms qu’une longue inactivité n’arrive pas à effacer. La dernière fois qu’on avait eu des nouvelles de Patrick Wolf c’était pour Sundark and Riverlight et il s’est imposé comme celui qu’on a le plus écouté. Ces relectures plus ‘organiques’ étaient impeccables et balayaient bien sa belle discographie. Il reprend les choses ici où ils les avaient laissées un peu en amont en renouant avec des (...)