mercredi 23 août 2006, par
Voilà un groupe qui arrive à s’imposer dés le premier morceau. C’est un compliment qu’il ne nous est pas donné de faire tous les jours, surtout à un groupe américain (Las Vegas).
En effet, l’album de The Killers s’ouvre sur Jenny was a friend of mine, morceau qui résume parfaitement l’esprit de l’album tout en restant suffisamment accrocheur pour être un parfait single : une basse simple mais efficace, des guitares pour grossir le son, synthés pour faire joli, un batterie suffisamment intelligente pour ne pas devoir passer au dessus du reste et au dessus de tout cela, un voix charismatique.
Est ce les restes de leur performance au Pukkelpop, mais je ne peux m’empêcher de rapprocher le chanteur de ce bon vieux Morrissey.
Le reste de l’album se poursuit sur les mêmes notes nous fournissant une pop/rock agréable (Jenny... , Mr Brightside, On top) et des morceaux aux intonations plus sombres (Smile like you mean it, Andy you’re a star). Note spéciale pour Indie Rock and Roll, morceau quasi caricatural (désolé, je ne trouve pas le moyen de vous en dire plus, écoutez par vous même).
Un bon album donc d’un groupe auquel il ne reste plus qu’à se distinguer du lot pour devenir vraiment indispensable. (F.)
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