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Frise Lumière - Ambo

lundi 21 octobre 2024, par marc


A ce stade, on a parlé de presque tous les instruments en solo. Guitare bien sûr, violon avec des artistes comme Sarah Neufeld, batterie avec Anthony Laguerre, trompette avec Alan Regardin. Voici donc une tranche de basse. Le son d’une basse est différent d’une guitare, certes, mais l’utilisation peut être sensiblement identique, même si dans le cas de Ludovic Gerst, le jeu peut se faire avec es baguettes de batterie, des mailloches ou des balais.

Une déclaration d’intention, une note technique, c’est parfois une clé pour apprivoiser une œuvre mais ne sera jamais pour nous une fin en soi. C’est la musique qui décide. Et celle-ci vaut le détour, au-delà de la curiosité. Parce que s’il y a de la répétition, il n’y a jamais d’ennui. Parce qu’en marge de morceaux plus méditatifs comme Jeziorko, on rencontre des boucles et des entrelacs (P_o__ema). Des accords plaqués aussi, ce qui est toujours étrange avec une basse (Vibraçao Corporal). Etrangement, on pense aussi à l’exercice si particulier de Kuzylarsen.

Et quand le ton se fait plus percussif sur Suor Luminoso, il s’éloigne des usages plus classiques du slapping. La créativité nait parfois de la contrainte. L’art peut aussi surgir de la technique. Forcément un peu sec, l’univers de Frise Lumière est original est créatif.

    Article Ecrit par marc

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