Accueil > Critiques > 2003

Bénabar : Les Risques Du Métier

mercredi 23 août 2006, par Fred


Choix de première critique assez évident car je considère cette artiste comme ma révélation française de l’année 2002 comme M avait pu l’être en 2001. Cet album est plus posé que les deux précédents (que je vous encourage à écouter de toute urgence) et parfois plus mélancolique, bien que Bénabar n’oublie jamais de nous faire sourire avec quelques traits d’humour, quelques critiques acerbes et même quelques franches vacheries. On retrouve donc des chansons basées sur le quotidien, les amis, les histoires d’amour… attention, ici pas de véritable chanson d’amour, pace que même quand Benabar dit des mots d’amour, on sent toujours un petit sourire poindre au coin de nos lèvres... Du côté de la musique, ça assure toujours autant et on peut même dire que ça swingue. Je tiens d’ailleurs à vous préciser que Benabar est l’artiste qui m’a raccommodé avec l’accordéon, instrument qui je détestais par excellence. Et bien croyez le ou non, quand Benabar chante sur un air d’accordéon, je n’envoie pas le poste par la fenêtre et je trouve même ça joli…. Bel exploit donc… Peut-être pas le meilleur choix pour découvrir l’artiste (je vous conseillerai plutôt son album éponyme, qui me parait plus immédiat) mais un album abouti, travaillé et que vous réécouterez de nombreuses fois. (F.)

    Article Ecrit par Fred

Répondre à cet article

  • Fabien Martin - Je ne fais que marcher dans la montagne

    Non, sincèrement, il en reste encore beaucoup des chanteurs français à découvrir ? Entre Max Darmon, Acquin ou Prattseul, cette année a été riche en rencontres. On ne va pas s’en plaindre, c’est certain, parce que la connivence s’est établie assez vite.
    Evidemment, on a pensé tout de suite à Florent Marchet pour cette propension à mêler morceaux avec récitatifs et ’vraies’ chansons. Disons-le aussi, on (...)

  • Muet – Le Pic De Tout

    Après un EP qu’on avait déjà beaucoup apprécié, le duo Muet propose un album qui ne surprendra pas ceux qui s’étaient déjà frottés à l’univers de Colin Vincent et Maxime Rouayroux, surtout que quelques morceaux de l’EP se retrouvent aussi ici.
    On pense toujours à Thom Yorke au niveau du résultat mais aussi de la démarche, du projet parallèle pour explorer des pistes plus abstraites en marge d’un groupe plus (...)

  • Simplement Sheller

    En haut de la liste des critiques fastidieuses, il y a les compilations d’hommages. Disparates dans leurs intervenants et hétérogènes dans les résultats, ils sont aussi sympathiques à picorer que compliqué à résumer. Sur le papier pourtant, il y a beaucoup de raisons de se coltiner celui-ci. Come des participants chers à nos cœurs et un répertoire pas trop usé qui a ses perles qui ont souvent eu le (...)

  • Glauque – Les Gens Passent Le Temps Reste

    Pendant plusieurs années, on a pris l’habitude de croiser des morceaux de Glauque, à un tel point qu’on était persuadés que ce premier album n’en était pas un. Mais entre recevoir un morceau percutant de temps en temps et enchainer autant d’upercuts d’un coup, il y a tout de même une fameuse marge.
    Evidemment, le champ lexical de la boxe n’est pas facile à éviter ici. ‘Album coup-de-poing’ est un (...)