dimanche 25 juin 2006, par
Le moins que l’on puisse dire de la maison de disque Lithium (Dominique A, etc…), c’est qu’elle est intransigeante quant au choix de ses membres. Quand j’ai entendu le presque homonyme du compositeur classique, j’ai dû augmenter le son pour saisir le murmure avant de me rendre compte de l’existence de l’indispensable livret de paroles. Qu’y entend-on, me demandez-vous avec une telle impatience ? Une certaine forme de mélancolie, des airs de guitare acoustique vraiment entêtants. Depuis Nick Drake et ses hymnes, on ne savait pas que quelqu’un était capable de faire ressentir de telles choses, de faire ressortir la banalité de l’existence ce qui peut panser nos plaies. Les histoires laissent parfois poindre une ironie mordante (Toi, t’es trop cool) ou un désespoir comme ne peuvent en ressentir que les gosses (Marie-Hélène). Les films réalistes sur le nord de la France sont à la mode. Sur un mode intimiste, laissez-vous aller à la douceur de Mendelson. (M.)