lundi 23 octobre 2006, par
La salle est pleine. Le DJ arrête de distiller une musique éléctro plutôt calme et Goose fait son entrée. Pas de fioritures, le groupe entame directement avec Black Gloves et donne le ton. C’est de l’electroclash/rock pur et dur, sans concession. Les mélodies tiennent sur trois accords basiques mais efficaces. Le batteur est déchaîné mais ne propose que rythmes carrés sans grande finesse tout droit sortis d’une boite à rythmes Les montées au cutoff s’enchaînent, pas une seconde de répit. Les styles des morceaux se tiennent dans un mouchoir de poche et les arrangements se ressemblent. Tout a un goût de déjà vu et rappelle Soulwax Nite version mais en moins varié. Par moment, les couplets se font plus darks et sont emprein d’une touche Front 242. Néanmoins la présence scénique est excellente et la performance est réalisée par de vrais musiciens. L’audience apprécie mais rien de réellement neuf sous les spotlights. Bref, un bon petit (à peine 40 minutes) divertissement.
Ce jeune groupe Courtraisien dégage une énergie indéniable, fait bouger la foule mais arrive peut-être un peu tard dans la vague electroclash qui est sur le déclin.
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)
Si on ne reçoit qu’avec parcimonie des nouvelles musicales de Pologne, force est de constater que celles qui nous parviennent sont toujours au minimum dignes d’intérêt (The Bullseyes, Izzy and the Black Trees) et on ajoute You.Guru a la liste.
Ce que propose le trio n’est vraiment du post-rock, mais un rock instrumental enlevé, pulsé. Un genre de math-rock qui serait allé se promener ou du Holy Fuck (...)
Il y a belle lurette qu’on célèbre des artistes provenant de la confédération helvétique. De Bitter Moon à Ventura en passant par Gina Eté, Odd Beholder ou Fai Baba, il y a clairement de quoi faire. La liste est longue et compte maintenant un nouveau non à retenir.
Quand on pratique un style électronique, il faut soit être fort subtil ou s’arranger pour que ça claque. C’est clairement la seconde option (...)