lundi 23 octobre 2006, par
La salle est pleine. Le DJ arrête de distiller une musique éléctro plutôt calme et Goose fait son entrée. Pas de fioritures, le groupe entame directement avec Black Gloves et donne le ton. C’est de l’electroclash/rock pur et dur, sans concession. Les mélodies tiennent sur trois accords basiques mais efficaces. Le batteur est déchaîné mais ne propose que rythmes carrés sans grande finesse tout droit sortis d’une boite à rythmes Les montées au cutoff s’enchaînent, pas une seconde de répit. Les styles des morceaux se tiennent dans un mouchoir de poche et les arrangements se ressemblent. Tout a un goût de déjà vu et rappelle Soulwax Nite version mais en moins varié. Par moment, les couplets se font plus darks et sont emprein d’une touche Front 242. Néanmoins la présence scénique est excellente et la performance est réalisée par de vrais musiciens. L’audience apprécie mais rien de réellement neuf sous les spotlights. Bref, un bon petit (à peine 40 minutes) divertissement.
Ce jeune groupe Courtraisien dégage une énergie indéniable, fait bouger la foule mais arrive peut-être un peu tard dans la vague electroclash qui est sur le déclin.
Alors que la technologie tente depuis très longtemps d’avoir des équivalents numériques à tous les instruments qui existent, la démarche de certaines formations va dans le sens opposé. Certes, c’est parfois anecdotique quand certains se présentent comme fanfare techno (Meute) mais dans le cas qui nous occupe, la force de frappe est indéniable.
Parquet a été fondé en 2014 par Sébastien Brun qui a déjà (...)
La nature est un décor, certes, mais pour beaucoup de musiciens, c’est un contexte, voire une inspiration. On se souvient par exemple des expériences Echolocation d’Andrew Bird ou des prestations au grand air de Kwoon, la liste étant loin d’être exhaustive. Odyssée est Edouard Lebrun et, installé dans un chalet des Alpes depuis 2020, il a développé un système de synthétiseur auto-alimenté qui lui (...)
On avait déjà croisé le chemin de Sébastien Guérive, apprécié cette sculpture sur son qui dégage une majesté certaine mais sans grandiloquence. Cet album ne fait que confirmer et appuyer cette impression.
C’est le mélange d’organique et d’électronique qui est la plus grande réussite, ce qui permet à la fois de ménager l’émotion et de garantir une pulsation basse, cardiaque qui n’est pas un ajout de beats a (...)
L’EP sorti l’an passé nous avait déjà signalé le talent et la singularité d’Édouard Ferlet. On rappelle donc la singularité de son procédé. Il utilise deux pianos dont un mécanique piloté par une machine semble dialoguer avec celui qu’il manipule en direct. Ce pilotage crée un dialogue, indéniablement, mais s’il permet de se laisser surprendre, il faut tout de même une sacrée maitrise.
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