dimanche 25 juin 2006, par
Waw quelle claque que ce première album de ce groupe ! Mais bon, peut on vraiment parler de premier album ? Peut-on seulement encore parler de groupe tant le néologisme supergroupe semble s’imposer de lui-même quand on pense à Audioslave.
Petit rappel pour ceux qui serait parti analyser des carottes polaires (non, ce ne sont pas des légumes) ces derniers mois : Audioslave est le groupe bâti sur les cendres de deux des grands groupes des années 90, Soundgarden et Rage Against the Machine.
En effet, lorsque le sautillant Zack de la Rocca décida de quitter RATM, il fallut à nos talentueux musiciens retrouver une voix. Cette voix fut celle, écorchée, de Chris Cornell ancien chanteur de Soundgarden.
A première vue, tout cela peut laisser perplexe lorsque l’on compare les orientations musicales des deux groupes, le dénominateur commun se situant uniquement au niveau de l’utilisation de guitares. Cependant, lorsqu’on entend que De la Rocca collaborerait avec Trent Reznor pour son hypothétique album, on se dit que finalement, ce supergroupe est des plus cohérents…
Bref, à l’autopsie, on découvre donc un album qui possède quelques tubes quasi immédiats dans des styles différents : Cochise dans un style « ragiste », la voix chaude et hurlante de Cornell en plus ; Like a Stone, un morceau down tempo enivrant ; Gasoline, I’m a highway… Le reste de l’album ne déçoit pas non plus si on tend l’oreille car malgré la ressemblance apparente qu’il peut y avoir entre cette opus et un album de RATM, l’influence de Cornell sur le groupe se fait ressentir : le tout est plus mélodique, plus chaud…
La voix donc, élément important de cet album car elle marque la grande différence entre celui-ci et ceux de RATM. La voix de Cornell est toujours aussi incroyable et on peut imaginer que sa séparation avec la dive bouteille lui permettra de nous en faire profiter lors des futurs concerts.
Les survivants de Rage sont aussi quant à eux très en forme, la section rythmique est toujours l’une des plus efficaces au monde (après celle de Muse évidemment), et Tom Morello, se démène toujours autant pour faire sortir les sons les plus incroyables de sa guitare. Et même sur les terrains des morceaux calmes, où on a rarement eu l’occasion de les entendre, rappeur au micro oblige, leur prestation est impeccable. Messieurs, chapeau !
Point de vue contenu des textes, la rage semble s’être calmée, le groupe se concentrant maintenant plus sur la musique que sur la politique (le nom Audioslave semble y faire référence), du moins dans leurs disque, car Tom Morello est toujours aussi actif dans le milieu associatif américain. En résumé, rien que de la bonne musique. (F.)
Le substrat musical sur lequel a poussé ce cinquième album de They Call Me Rico, projet de Frédéric Pellerin du groupe Madcaps, c’est l’americana et le blues. Et on le sent, souvent. Certains morceaux en sont encore baignés (This Old Dog, Don’t Let You Go Down). Wheel of Love est plus proche de ce canon rock et dans l’ensemble, c’est un fort plaisant rappel de la base de tout ceci.
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