dimanche 21 octobre 2007, par
Vive le chocolat, l’héroïne et Verluca
Il y a les gros concerts, ceux qu’on prépare, qu’on attend avec une grosse impatience. Et puis les petits concerts sympas, intimes, dont on ressort avec le sourire. Constance Verluca passait par notre riant royaume ce vendredi et nous en avons profité pour voir ce qui se cachait derrière un simili-buzz de printemps.
Première constatation, la rotonde n’est pas remplie. Les gradin sont garnis, certes, mais le centre restera vide. Regarder un concert assis est plutôt confortable mais vu de la scène, ils devaient un peu avoir l’impression d’animer une veillée. Tout commence par le moins bon titre du prometteur Adieu Pony, à savoir, Ding Dang Dong. Comme ça, c’est règlé. Puis arrive le "tube" Les Trois Copains, histoire de rappeler à l’assistance distraite ce qu’elle fait là.
La configuration du groupe est classique, basse-guitare-batterie-chant. Les musiciens sont à l’aise, assurent plutôt, et la voix est plus assurée qu’initialement craint. C’est que certaines captations live à la radio (la reprise de Pourquoi Tu Vis) n’étaient pas rassurantes. Constance, engoncée dans une tenue blanche dégage la bonne humeur. Partage sa vodka avec son public. Accepte un Chocotoff. Et comme les meilleurs moments musicaux sont là aussi (Majeure, C’est faux), on passe exactement le bon moment qu’on est venus chercher.
Le rappel est un peu surréaliste vu qu’elle s’excuse de n’avoir rien d’autre à chanter puis entonne une seconde fois Les Trois Copains. C’est bon enfant, pas prise de chou, détendu sans être trop décousu. C’est donc pour moi la confirmation que Constance Verluca est à suivre, si elle continue à jouer sur ses points forts d’une écriture rigolote mais faite sérieusement, d’une musique accessible mais jamais niaise et d’une personnalité pétillante. A bientôt.
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