vendredi 28 mars 2008, par
Aha
Qu’est-ce qu’on écoute entre les coups, quand on ne cherche pas quelque chose de transcendant à dire d’un groupe obscur ? Personnellement, je me repose souvent sur des groupes certes qui pris isolément ne sont peut-être pas des sommets de crédibilité indie. The Dø fait partie de ceux-là. Car si on skippe intelligemment, il reste quelques excellents morceaux sur cette musique.
Je suis arrivé à l’extrême fin de la première partie. Dommage, le folk de cette fille seule avait l’air bien attachant. Je profite de l’occasion pour répéter à quel point l’AB club est une salle sympa. Très bon son, l’impression d’être dans une salle faite uniquement pour les concerts, capacité limitée mais suffisante pour bien des groupes de passage chez nous (quoique les sold-outs sont fréquents comme ce soir), tout est là.
Arrivent donc les héros de la soirée. Engoncée dans une tenue full léopard et une jupe dorée, on peut dire qu’Olivia Merilahti en jette. C’est un peu déconcertant pour moi qui assiste à des concerts de garçons qui doivent être habillés pareil que pour conduire le van de la tournée mais elle arrive à n’être même pas ridicule ni vulgaire. C’est ça le charme finlandais…
Le premier morceau est celui qui entame l’album et se fait avec un grand renfort de bandes enregistrées. Comme le line-up sur scène est limité à la chanteuse, son comparse Dan Levy et un batteur, cet apport est nécessaire sur bien des titres mais je ne suis pas exagérément client du procédé qui exige pourtant une précision de tous les instants. Par contre la voix est fidèle, elle qui est pour une bonne partie dans la réussite d’A Mouthful. Le reste étant du à des morceaux catchy bien comme il faut. On My Shoulders manque certes un peu de dash mais Aha qui va terminer le set est incendiaire. Il restera donc bien haut dans mes statistiques de l’année. Entretemps, on aura droit à une reprise de Crazy qui semble être exigée syndicalement tellement des groupes s’en sont emparés. Leur version intimiste est une des plus réussies en tous cas. Deux inédits dont l’unique rappel nous vaudront sans doute une suite plus aventureuse. J’aurais aimé qu’ils nous quittent sur un Stay A Little Bit More qui comporte une des lignes les plus directes de l’année : « I knew for sure that he was never gonna be the satifying shag I needed, no ». Tant pis.
Il y a une plus grande part de show dans un concert de The Do. Et les procédés sont moins chaleureux que ceux d’un Patrick Watson classieux trois jours auparavant. Mais ils ont résisté avec succès à l’épreuve de la scène. Un bon argument pour ceux qui hésitent à investir pour leur venue aux Nuits Botanique au mois de mai.
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