lundi 7 avril 2008, par
Alors que l’enveloppe dans laquelle je stocke mes tickets de concerts grossit à vue d’œil, je n’étais jamais allé au Vk. Ce qui est dommage, l’endroit étant accueillant, le son bon et la programmation intéressante (Tapes ’n Tapes et The Long Blondes viennent bientôt).
Deux jours après le concert, je mentirais si je prétendais que De Portables m’a laissé un souvenir ineffable. Certes, la variété de ce trio est louable, passant de la pop à un math-rock rugueux en passant par un power-rock enlevé, mais les compositions ne se sont pas gravées dans ma mémoire. Il faut plus d’une écoute sans doute.
Le public vraiment clairsemé était là pour le groupe de post-rock venu du Texas de toute façon. Et il a eu pour son compte. Ceux qui ont apprécié leur premier album éponyme n’ont pas pu être déçu de toute façon. La facture des morceaux de This Will Destroy You est évidemment très (trop ?) classique, jouant sur les quiet-loud-quiet de rigueur dans le post-rock à la gratte. Le line-up, avec un bassiste au milieu, deux guitaristes sur les flancs et un batteur comme libero, est aussi des plus convenus. Mais on est surtout là pour profiter d’un son plein et puissant de live. Et on l’a eu. Les guitares brouillardent et mélodisent (néologismes en cours d’homologation), le bassiste plaque des accords qui rebondissent et le batteur règle le tout. Comme d’habitude oserait-on dire. Ils réussissent aussi bien les morceaux de l’album, tout en textures et les deux tout bons morceaux rescapés de l’EP Young Mountain comme The World Is Our... Un petit bug technique du à une bande qui ne se lance pas viendra ternir le rappel, nous laissant en rade de longues minutes avant la clôture.
This Will Destroy You découvre l’Europe en car (leur programme est démentiel) et l’Europe a tout intérêt à découvrir ces sympathiques garçons, artisans sans prétention d’un genre certes balisé mais tellement délectable en concert.
Ca faisait un peu de temps qu’on n’avait plus parlé de concerts ici. D’autant plus que le temps avait manqué pour relater les deux derniers déplacements. L’endroit du soir est nouveau puisqu’on découvre le siège de PIAS, qui abrite aussi un très bel assortiment de vinyles et une salle de concert intime et accueillante.
Le programme était pour nous un ’double bill’, ce genre de proposition qui associe (...)
Le plaisir de la découverte fait évidemment partie de ce qu’on aime en concert mais on ne boudera jamais une valeur sûre. Jamais on n’a été déçus par Albin de la Simone et il va garder son brevet d’invincibilité.
Ce jeudi lance donc les Nuits Botanique et comme tous les ans, une belle programmation, une bonne ambiance et sans doute une météo mitigée.
Cette bonne ambiance nous a fait rater le début (...)
D’habitude, les compte-rendus de concert sont écrits avant que les photos ne soient disponibles. Cette fois-ci pourtant, il n’y en aura pas. Pour la première fois en dix ans et après une centaine de concerts (à vue de nez), mon ami l’appareil photo n’a pas été autorisé à entrer avec moi...
Mais bon, on était là pour écouter de la musique surtout et on n’a pas été déçus de ce côté-là. L’affiche du jour (...)
Il est bon de temps en temps de revoir en concert ceux qui nous enchantent sur disque. Et le dernier Jeanne Cherhal avait confirmé ses bonnes dispositions. Sa très longue tournée maintenant clôturée passant par notre capitale, il était plus que tentant de reprendre contact avec le Théâtre 140.
La formule piano-voix ne permet pas d’approximations, et quand le talent le permet, c’est souvent un grand (...)