vendredi 13 juin 2008, par
A l’occasion de la sortie du second volet "Rise And Down Of The Black Stallion" de sa trilogie, Kris Dane donnait ce mercredi 11 juin une release party pour présenter la version live de ce nouvel album.
La vieille gare de la Chapelle était pleine et le public a été réceptif tout au long du concert d’une durée approximative de 1h30.
Toutes les chansons paraissent excellement construites et travaillées, très cohérentes sur l’ensemble. Quelques morceaux se dégagent par leurs côtés plus enlevés ou intenses, sans tomber dans la facilité.
Pour décrire le style de Kris Dane, on pourrait utiliser les références suivantes : Nick Cave, Thindersticks, Chris Isaak, Bod Dylan, jusqu’à Sinatra en reprise durant le rappel. Ajouter à cela, cette touche belge si particulière depuis dEUS (dont Kris Dane fut le comparse à l’origine) jusqu’à Ghinzu (guitariste sur Blow) en passant par des formations plus discrètes et expérimentales.
Kris Dane, au chant (un registre multiple), à la guitare et harmonica, était accompagné d’un second guitariste amenant âpreté et chaleur au son, d’une claviériste/choriste (clavier aux sonorités retro, peut-être un peu sous-employé), d’un bassiste/contre-bassiste (ce qui donne toujours un côté plus velouté) et de la talentueuse Catherine De Biasio (chanteuse du groupe Mièle) à la batterie et aux choeurs.
Mais ce qu’il faut retenir de cette soirée, c’est qu’il n’est pas nécessaire de connaître pour apprécier la musique de Kris Dane. A suivre donc.
ici, extraits en écoute...
Le hasard fait qu’on a dans la pile plus de disques furieux que d’habitude. Ou alors c’est un contexte musical dont on ne perçoit que des bribes. Ce qu’on aime aussi, c’est qu’il y toujours sur ces albums ces moments ou la tension ne passe plus par une certaine violence. Et pour cet album qui voit Raphaële Germser et Audrey Dechèvre entourer Lou K (Lucie Lefauconnier), ça n’a pas raté non (…)
On l’a dit, on connait remarquablement peu d’artistes pour les plus de 2000 critiques écrites ici. Pourtant quelques camaraderies virtuelles ont pu se développer. A force de commenter les albums de The Imaginary Suitcase, j’ai même eu droit à une écoute préliminaire de cet album. Ceci est juste une petite mise au point au cas où vous viendrez fort légitimement douter de mon objectivité en la (…)
Noyé dans un flot continu de sorties et d’envois, on a sans doute du mal à évaluer l’effort insensé requis pour sortir un album. Si on a attendu entre les EP et cette collection plus complète qui sort chez La Couveuse, le temps a fait son œuvre et visiblement poli le propos de la Belge Clemix. Ce qui marchait par surgissements s’est mué en style, avec un album paradoxalement plus constant que (…)
On avait parlé d’un premier album sensible du jeune artiste belge Auguste Lécrivain. Si vous avez écouté (c’est bien), sachez que l’évolution est manifeste. Exit la chanson française ‘canal historique’, exit les tentations bossa, voici le temps d’un groove plus en phase avec son époque. Plus qu’un ravalement de façade, on peut parler de reconstruction, mais avec les matériaux d’origine. Un (…)