Accueil > Concerts

Cranes + Cecilia::Eyes, VK, 16/10/2008

dimanche 19 octobre 2008, par marc

Acceptable in the nineties


Aussi étrange que ça puisse paraître, Cecilia::Eyes est sans le doute le groupe que j’ai le plus souvent vu jouer... en première partie. Après Iliketrains et A Silver Mt Zion, c’est les Cranes qui les accueillaient en ouverture. Avouez que ce palmarès s’étoffe de belle façon. Eh bien, comme chaque fois, ce fut bon et un peu court. Un peu frustrant même de l’aveu des intéressés. On a cette fois eu droit à un nouveau morceau, en deux parties, une au piano qui enchantera les fans d’Eluvium et une seconde tout en murs de guitares avec une batterie très soutenue. Prometteur. Donc, le groupe du centre devient une valeur sûre, pas de doute à avoir là-dessus.

Cette année est décidément riche en retours inattendus. Avec Bauhaus, Wire et autres Portishead (on en va pas parler des Guns hein...), Cranes est un autre groupe que j’aimais bien qui revient. Sans tomber dans la madeleine à outrance, Loved est un de ces albums qui m’ont marqué à jamais. C’était juste après qu’ils aient assuré la première partie de The Cure sur le Wish tour, l’apogée de la bande à Alisson Shaw donc.

Le concert commence de façon un peu faiblarde. C’est que la voix fluette mais si singulière impose une forte amplification. Faute de ça, l’intérêt du concert s’est vite dilué. Et on a vite compris que la magie n’était pas au rendez-vous. Les compositions semblent comme uniformes, dans un veine pop rêveuse mais peu évocatrice. C’est qu’après le terrorisme sonore des débuts, ils sont devenus progressivement plus policés, un peu moins intéressants aussi. Certes, il restera des bons moments, comme ce Paris and Rome échappé d’un temps d’avant, ou quelques anciens titres abrasifs. Mais le principe de jouer sur des boucles préenregistrés diminue aussi le charme. On s’ennuie donc en attendant une étincelle qui ne viendra pas. On évoquera certes une longue absence scénique mais il manque un peu d’âme, même si la timide Alisson nous gratifie de jolis sourires.

A force de souvent m’emballer sur les prestations des groupes, j’en arrivais à me penser trop positif. Et puis voilà, un soir un groupe déçoit. Dommage.
L’intégralité des photos se trouve ici :

    Article Ecrit par marc

Répondre à cet article

1 Message

  • Cranes + Cecilia::Eyes, VK, 16/10/2008 21 octobre 2008 15:37, par dimitri

    j’ai du les voir une bonne dizaine de fois dont la premiere fois en 92 avant les cure... j’ai adore à l’epoque mais ils ont vraiment jamais explosé ni progressé... just sympa à voir sans plus

    repondre message

  • The Veils, Botanique, Bruxelles, 11/06/2023

    Appelez-ça de la fidélité si vous voulez, mais quand The Veils passe en Belgique, on se doit de (re-re-re)voir ça. Mais reprenons les choses au début. La première partie est assurée par Nana M Rose qui déboule seule avec sa robe à volants et une claviériste. C’est forcément simple, on se dit que les morceaux sont recueillis et que sa voix est belle mais en au moins deux occasions, c’est bien (…)

  • Xiu Xiu, Botanique, Bruxelles, 31/05/2023

    S’il est vrai que les plaisirs viennent des contrastes, l’enchainement d’Elton John au Sportpaleis (oui oui c’était très bien) et de Xiu Xiu à la Rotonde du Botanique a de quoi ravir. Mais reprenons les choses depuis le début. Si vous êtes à la recherche d’une première partie qui met tout le monde dans l’ambiance, alors Landrose est un excellent conseil. Evidemment, il faut que le public (…)

  • Albin de la Simone, Botanique, Bruxelles, 28/04/2023

    Les Nuits Botanique fêtent leurs 30 ans ! Pourtant, la fête n’est pas au rendez-vous. Pas de musique d’ambiance, pas de foodtruck en vue, seul le chapiteau dans le joli parc indique qu’on n’est pas un jour ordinaire.
    Passons, on est là pour revoir Albin de la Simone. On avait senti sur son dernier et excellent Les Cent Prochaines Annéesqu’il prenant un (petit) tournant. Ca se confirme sur (…)

  • Will Sheff, Botanique, Bruxelles, 10/03/2023

    Quelques images d’un concert une fois encore fantastique de Will Sheff. Avec de tous nouveaux musiciens, il garde toute son intensité et sa versatilité en fait une sorte de Neil Young pour la génération toujours dans la vie active. Evidemment, son seul album solo Nothing Special a fourni l’épine dorsale de la setlist, mais des classiques sont toujours là. On ne se lassera jamais d’Okkervil (…)