mardi 26 mai 2009, par
Surréalisme quand tu nous tiens
Pas toujours simple d’assurer après un carton comme The Sky Was Pink. Qu’en est-il 5 ans plus tard ?
Nathan Fake propose un EP de 6 morceaux dans la pure veine de Border Community. Pas de doutes, dès le début, le charme opère toujours et on retrouve l’univers à part, déjanté de l’Anglais. La recette semble toujours la même avec ces mélodies un peu infantiles, une dose de surréalisme et des rythmes syncopés là où on ne les attend pas. On nage en terrain connu certes, mais impossible de ne pas succomber et pas la moindre lassitude à l’horizon.
Les nappes sont envoûtantes, les progressions imparables, bref la maîtrise est bien présente. Les morceaux s’enchaînent et surprennent toujours autant. La palme du jusqu’au-boutisme du délire sonore revient à Narrier. Cet assemblage de sons improbables nous projette dans un espace contrasté, tantôt oppressant, tantôt vertigineux. Un peu comme un astronaute qui serait perdu dans l’espace. Je n’ai jamais essayé mais ça doit plus ou moins y ressembler.
Fertiger clôture la marche avec un revival acid sauce Nathan. Très agressif dans sa première partie, un peu trop dur à mon goût mais la fin s’allègent, la TB303 est mise de côté et la féerie reprend son cours.
Un seul regret, c’est un peu court mais vu le nombre d’échecs sur la scène électronique lors du passage au format album, un goût de trop peu est peut-être préférable. Si vous êtes fan, cet EP est immanquable. Pour les autres je vous le recommande chaudement mais un peu de persévérance sera nécessaire pour pénétrer cette univers complètement barré.
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)