jeudi 10 août 2006, par
Un album de remixes est par définition quelque chose de superflu. Les remixes permettent aussi de pouvoir profiter de nouveau de morceaux par trop écoutés.
Qui aurait parie une roupie sur ce collectif de garçons coiffeurs au déhanchement ridicule (songez au clip de Just can’t get enough) au seuil des années ’80 ? C’est le temps (et le public et l’inspiration) qui a permis à ce groupe de devenir une référence.
Rassurez-vous tout de suite, je ne vais pas me lancer dans une description exhaustive de ce qui distingue toutes ces versions des originales. Mais illustrons quand même par l’exemple ce à quoi vous devez vous attendre en écoutant cette riche (36 titres) compilation.
On apprend par exemple comment des versions studio ont évolué pour devenir de plus complètes versions live (Never let me down again, Just can’t get enough).
Personnal jesus par exemple se décline sur une version club du meilleur effet. C’est un ajout surprenant (mais pas extrêmement convaincant non plus) qui ajoute du sel à People are people. On retrouve aussi avec plaisir la bonne vieille version percussions brésiliennes de Shout (qui à la base n’est pas inoubliable).
Certains anciens titres vintage de 20 ans d’âge et plus tels Photographic, vieux titre revisité en 2004 par Rexx the dog prennent une nouvelle jeunesse. Les années ’80 reviennent en force surtout par le biais de l’electro et certains s’en donnent à cœur joie. Ce qui donne une reprise terroriste de Barrel of a gun par Underworld, des versions électriques (Freelove par DJ Muggs), tout est bon pour dépoussiérer les morceaux, même du breakbeat (It’s no good par Speedy J).
Il y a même des versions acoustiques (Dream on parDave Clarke). Cerains titres plus rares (Route 66) sont aussi de la partie avec des vrais morceaux de Behind The Wheel (au passage, un de leurs chefs-d’oeuvre) dedans. Trente-six titres, c’est trop pour écouter d’une traite mais il est virtuellement impossible de ne pas trouver version à son pied.
On n’a que le bien qu’on se donne. Une règle générale se dégage néanmoins : il est difficile de faire une version lente supérieure à l’originale. (M.)
On a déjà exprimé nos sentiments contradictoires pour cette artiste qui ne l’est pas moins. Elle est aussi comme ça, entre figure qu’on pourrait rencontrer dans un pub et art contemporain. Et sa musique le reflète aussi, avec des tendances disco directes mais toujours tordues.
Son premier album pour le label Ninja Tune s’annonce avec une pochette assez hénaurme qui donne une idée de la confiance qui (...)
On le répète souvent parce qu’on est chaque fois surpris de l’omniprésence de la musicienne française Christine Ott. Et sa productivité est aussi surprenante. Ainsi, six mois après le second album de Snowdrops et l’ayant croisé récemment en solo ou avec Theodore Wild Ride, la voici dans un nouveau projet. Ce n’est jamais pareil, seule l’exigence et la qualité sont constantes. Aussi ce mélange de tortueux (...)
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
On avait déjà confessé un goût prononcé pour ceux qui abordent la chanson française avec des envies résolument indé. Dans ce contingent, Volin nous avait beaucoup plu et on retrouve son leader Colin Vincent avec plaisir sur ce nouveau projet. Si on retrouve la même propension à garder des textes en français sur des musiques plus aventureuses, le style a un peu changé.
Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)
Le vintage années ’80 est un style qui se pratique depuis des dizaines d’années. S’il peut évidemment être pratiqué par des novices, on ne se lasse pas non plus de ceux qui ont vécu les évènements en direct. Outre les légendes Wire, il y en a d’autres qui ressurgissent du passé. Actif au milieu des années ’80, le quatuor belge est revenu aux affaires à la faveur du confinement qui les avait vus dépoussiérer (...)
Les influences, on peut les aborder frontalement ou par la bande. Dans le cas du second album du groupe belge, si les marqueurs post-punk ou cold sont bien là, ils sont déjà très processés. On vous a déjà parlé de groupes comme Ultra Sunn (et on vous reparlera de The Ultimate Dreamers) plus frontalement cold wave ou gothique, on est plutôt ici dans un pop-rock mélancolique qui lorgne du côté d’un (...)
Il arrive qu’on voie débouler un artiste sans rien savoir de lui. C’est un peu ce qui s’est passé avec ce premier album de Matthieu Hubrecht dont on sait toujours peu en fait. Sa musique aussi arrive un peu masquée. On pense d’abord avoir affaire à une chanson française aux sonorités années ’80 mais on remarque vite que c’est plus pointu que ça
L’instant Fragile est dans cette veine eighties, avec une (...)
Il ne faudra pas beaucoup de temps pour renouer avec Ladytron, quelques secondes ont suffi pour que cette voix et son écho qui maintient un peu de mystère reviennent avec leur charriot de souvenirs (c’est comme un charriot de desserts mais plus nostalgique).
C’est leur ADN, leur marque de fabrique depuis qu’ils ont émergé avec l’electroclash. On ne s’étonnera donc pas de retrouver des sons plus (...)