J’avais été déçu, mais alors déçu, par le précédent "Armchair Apocrypha", disque lourdaud et surproduit qui était à "Mysterious Production of Eggs" et "Weather Systems" - parangons de légèreté, parfaits condensés de cumuli, odes éthérées à toutes les créatures volantes - ce qu’un Heredia serait à l’haïku. "Noble Beast" dit tout dès son titre : c’est quand il cède à la nature, sa nature, comme investi d’une faune et d’une flore immanentes, que Bird touche au plus près la noblesse. Cette subtilité-là mérite l’adoubement, autant qu’elle se mérite.