Dieu sait si je défends l’évolution et la maturation des artistes tous horizons confondus. Ce que je reproche à Massi est en l’occurrence la relative sénilisation de sa musique sur ce disque mou et aseptisé, produit par un Cabrel qui n’a jamais été synonyme de prise de risque...
Je ne sais si, en évoquant les racines de Souad Massi, tu fais référence aux Trianas, mais toujours est-il qu’elle était à ses débuts une interprète plus ardente, qu’elle transmettait des émotions qu’on sentait sincèrement douloureuses ; ici, beaucoup de choses sont tellement javelisées par le côté pépère des arrangements que je (...)