Changer pour soi
Avec leur premier album, les Glaswegiens de Glasvegas avaient réussi un des hold-up improbables de 2008. Parvenant à concilier l’héritage cold-wave, en odeur de sainteté ces dix dernières années, et le retour en force d’un shoegazing servant commodément d’excuse aux artistes en panne de mélodies, Glasvegas s’était bâti un son rutilant pour défendre des compositions solides. Les chansons en question, fortes d’un ancrage social apte à faire passer Ken Loach pour un (…)