Souvent, un album qui ne paie pas de mine vient à point et nous accompagne un petit moment. C’est ce qui était arrivé au premier opus de l’Américain Jonathan Wilson qui avait su nous séduire par sa relecture d’un psychédélisme bon enfant qui sentait bon le cruise control et les cheveux au vent tiède des plaines.
Il n’a pas vraiment changé son fusil d’épaule, mais il faut un peu de temps pour s’en rendre compte vu que les deux premiers morceaux s’embarquent dans de longues digressions d’un psychédélisme (...)