On pourra sans doute nous reprocher plein de choses, mais pas l’infidélité à certains artistes. Cette douzième critique d’album de Jean-Louis Murat le prouve. On a toujours aimé la constance de l’Auvergnat, son indépendance qui parfois va à contre-courant des modes dont il peut légitimement se moquer puisqu’il leur survit toujours.
Son évolution se fait par touches, au gré de ses envies et de ses rencontres. De ce point-de-vue, il n’a jamais semblé aussi proche d’un Neil Young. Et s’il (…)