Quand on a copieusement apprécié un EP, le premier album qui suit est forcément attendu avec au moins de la curiosité. Et dans le cas de la Suissesse, la curiosité a même fait place à de l’attente. Et quand le premier morceau est déjà excitant, on s’installe définitivement. La belle voix haut perchée évoque d’emblée Beth Gibbons (Portishead) un jour de fête. Le son est subtil et s’étend mine de rien sur Trauma.
Elle passe à l’Allemand sur Lach Du Nur et cette fluidité entre les langues contribue aussi au (...)