jeudi 4 décembre 2014, par
Même si on aime bien revoir souvent ceux qu’on écoute, il reste encore de l’espace pour enfin découvrir ceux qu’on suit depuis longtemps. Oui, un jour je verrai Rural Alberta Advantage. Dans cette optique, le passage des New Pornographers au Botanique était à ne pas manquer.
Après une première partie, il y a deux réactions typiques, la première nous aurait fait préférer voir commencer le ’vrai’ concert plus tôt (voire envie d’avaler de l’acide), la seconde nous fait noter le nom pour plus tard. C’est dans cette dernière catégorie qu’on classera Mini Mansions de Los Angeles. Ce trio en costume ajusté propose une musique un peu psychédélique qui pourra rappeler le manque de prise de tête de Man Man. Mais ils sont parfaitement en place. Avec un batteur debout, un claviériste (ces deux-là chantent) et un bassiste (qui est celui des... Queens Of The Stone Age.) qui sert occasionnellement de bass-hero, on a quelques moments bien forts. C’est plutôt solide que vraiment débridé ceci dit.
The New Pornographers, c’est la version moderne et indie d’un super-groupe, dont les membres ont des carrières par ailleurs. Disons-le tout de suite, Neko Case n’assure pas les tournées. C’est dommage dans l’absolu puisqu’elle est une personnalité de la scène alt.country, mais dans les faits, Katryn Calder, par ailleurs membre permanente du groupe depuis 2006, est plus qu’un remplacement, c’est un des points d’ancrage de la formation.
Dan Bejar est par contre bien là, mais il s’éclipse dès qu’il ne chante plus. Ce qui le fait revenir 5 ou 6 fois pendant le concert. Et à chaque fois, sa voix, sa façon de chanter déconcertante et un charisme discret font mouche. Il est impossible de ne pas remarquer quand c’est lui qui chante sur les albums et on lui doit un des premiers hauts faits de l’album avec War On The East Coast. On l’avait vu à l’oeuvre ici même avec Destroyer, on savait ce qu’il dégageait.
Carl Newman lui ne quittera pas la scène de tout le concert, se profilant comme prévu comme le leader de ce groupe. Signalons aussi quatre autre musiciens biens solides et chevronnés. Parce que The New Pornographers en concert, c’est une grosse force de frappe. C’est abordé pied au plancher, et on assiste à un concert qui mise beaucoup sur la puissance, enlevé et qui ne baisse jamais la garde. Calder et Newman apportant par un accord de voix impeccable une dose de subtilité à l’ensemble. Pour le reste, c’est une démonstration d’indie-pop à guitares, une leçon du genre. Peu de plus grands moments au final mais une heure et demie qui file par un groupe qui s’avère être plus constant encore sur scène que sur album (ils puisent dans tous les albums sans distinction). La prochaine fois, on sera encore là.
Toutes les photos sont ici : http://tinyurl.com/o29uhf5
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