mercredi 16 décembre 2020, par
Thomas Timothy Vernon-Kell est un artiste qu’on prend toujours du plaisir à retrouver. On ne va pas parler ici de l’objet qu’il a développé mais de son quatrième album studio. Si on avait parfois attendu un concert pour complètement apprécier ses albums, on n’aura pas cette chance cette fois-ci. Mais par chance, on avait décelé depuis le précédent Luck une tendance à l’immédiateté qui se confirme d’emblée.
Le son est énorme, zébré de riffs acides, le ton est toujours aussi proche d’une déclamation distanciée. Le mélange fonctionne en plein en tous cas. Sachant ça, il ne vous étonnera pas qu’on pense assez vite à Wire. Et comme cette formation historique est chère à nos cœurs, on devine qu’on apprécie énormément ceci aussi.
La lourdeur peut se faire lancinante (Guilty Pleasure) et c’est aussi la densité qui peut faire passer les morceaux moins nerveux comme Rolling You Down ou My Child. On peut parler d’évolution, sachant que ralentir le tempo ne l’avait jamais avantagé. Mais il s’en sort par le haut, usant d’une énorme basse et de gimmicks pour relever les fins de morceaux (Rolling You Down, All The Time In The World), nous tenant en haleine jusqu’au bout.
Et puis il peut compter aussi sur cet énorme groove pneumatique qu’on retrouve sur Slippery Fish, morceau à la tendance presque jazzy, où son chant apparaît plus détaché que jamais. Bref, Tom Vek confirme son statut de valeur sûre, d’artiste singulier qu’on retrouve à chaque fois avec un plaisir renouvelé.
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)