vendredi 21 janvier 2022, par
L’hiver peut être la saison de la douceur et on apprécie d’autant mieux que la belle voix d’Emily Pello qui s’harmonise parfaitement à la douceur du propos. On se renseigne et on constate qu’elle était des tournées Disney, ce qui est un peu éloigné des préoccupations du site mais démontre une qualité technique indéniable. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on n’est pas dans la démonstration à la Reine Des Neiges ici mais dans un registre plus intime. Et on sent en effet qu’elle en a sous la pédale.
Donc parfois ça monte (Another Millenium) ou laisse libre cours à un groove plus solide (Fourty). Oui, c’est aussi en français, elle maitrise les deux langues. On est toujours étonnés que des artistes mêlent les deux sur le même morceau. Elle pousse le procédé encore plus loin, parfois d’un mot à l’autre (Jean et Jo).
Si je tenais un coffee shop (pas dans l’acception amstellodamoise du terme), c’est le genre d’album qui passerait souvent. Moins rugueux que des exemples qu’on a tant aimé (Beyries en tête), l’univers d’Emily Pello en fait une rencontre à faire.
Le circuit court est un principe vertueux qui doit s’appliquer à la musique aussi. Ceci a beau être un premier EP, quatre morceaux étant sortis déjà, la surprise est un peu éventée et l’attente attisée. On attendait cette première publication d’importance pour faire un premier point et il est éminemment positif.
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