lundi 2 octobre 2023, par
Un peu de distraction et hop, on laisse passer deux albums. C’est ce qui est arrivé depuis La Chute de Magnetic Rust, nom de guerre du Nordiste Kevin Depoorter. On peut le déclarer maintenant, on ne laissera plus passer l’occasion. Parce que cet album confirme tout ce qu’on en pensait tout en complétant son univers.
Lequel n’est pas si facile à cerner d’ailleurs. Si ce n’est pas frontalement de l’EBM, il y a une pulsation plus martiale sur Violence, c’est ce côté plus franc du collier qui plait spécialement. Mais ce n’est pas seulement un album avec des visées dancefloor, on retrouve comme sur ses prédécesseurs des plages plus atmosphériques. Space Territory par exemple semble plus marqué par des sons du Pink Floyd du milieu des années ’70. Mais sans se départir de cette pulsation mécanique. C’est une brillante façon de maintenir l’intensité tout en variant les climats. L’inévitable mélancolie de la transe robotique même si les progressions d’accords mineurs sont moins de mise que chez Vitalic.
La maitrise bluffante des synthés analogiques propose une remarquable densité dès Television et ce petit supplément de force peut se décliner à l’envi, incorporant des petits gimmicks glitch à Violence ou en ne reculant pas devant un aspect plus brillant sur Animal. Arriver à décliner son style dans des contextes aussi variés sans jamais perdre le fil n’est pas la plus mince performance de cet album de Magnetic Rust. Non, on ne ratera plus jamais ses albums.
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
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