lundi 25 août 2008, par
Bonne intention et déception
Tout est parti d’une bonne intention, une envie.
Ecrire une critique positive sur un album qui m’aurait plu. Et pour ce faire, je me suis intéressé au second album d’un groupe anglais que j’apprécie, The Infadels.
Bien mal m’a pris. Le bilan est simple : grosse déception.
Pour être direct et concis et faire ainsi gagner du temps aux plus pressés, voici un avis en quelques mots : C’est de la pop anglaise fade et ça ne devrait pas être vendu hors des frontières !
Si cet avis succint vous convient, je ne vous retiens pas plus.
Si par contre quelques détails et arguments ne vous sembleraient pas de trop les voici.
Sur cet album, le rythme s’est tempéré.
Les longueurs et les mélodies "Top of the Pop" qui passaient sur We are not the Infadels grâce à un rythme general soutenu et energie débordante sont ici trop évidentes.
Les morceaux se séparent entre les opus electro-rock insignifiants (How to disappear, Circus of the Mad) et les balades rock trop mielleuses pour être intéressantes (Chemical girlfriend, dont look behind). Le tout est trop lisse, trop formaté pour piquer l’intérêt.
Eclaircie temporaire sur cette galette, les plus nerveux Things to poor people et make mistakes font illusion le temps d’une ou deux écoutes.
Au delà, le son powerpop classique et les mélodies consensuelles ne résistent pas : ces plagues apparaissent alors pour ce qu’elles sont, des titre cleenex, qu’on dirait écrits pour Robbie Williams.
Seul Code1 retrouve quelque peu l’énergie, l’inventivité du premier album, avec un refrain qui fera penser imanquablement au Call me de Blondie.
L’aggressivité et la mélodie plus travaillée de play blind en font également un morceau plus intéressant que les autres, mais encore bien loin de faire pencher l’avis général.
Je reste donc sur ma faim et ne conseillerai cet opus qu’au fan de pop anglaise bien basique. Fan de Radiohead passe ton chemin..
De mon côté, j’attendrai donc la sortie de 3eme album de Maxïmo Park pour espérer prendre un claque rock anglaise. Sur ce, je vais aller me nettoyer les oreilles avec du Joy Division.
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