mardi 8 août 2006, par
Bien sûr, avec Air je ne me retrouve pas sur mon terrain favori. Mais c’est parfois en se jetant sans attente spéciale sur un album qu’on a de bonnes surprises. Et ce Talkie walkie en est une. Il y avait surtout eu, pour moi, l’impeccable bande-son de Virgin suicides (il y a ici en clôture Alone in Kyoto qui figure sur celle de Lost in translation). Moon safari était un rien trop apprêté et surfait sur une vague french touch qui allait retomber.
Pour ce genre de musique éthérée, il n’y a pas de choix : le son se doit d’être parfait. Et il l’est, sans tomber dans les travers de l’ambiance lounge-cocktail-ascenseur.
Bon, c’est juste assez intense pour ne pas passer en musique de fond et rien n’est vraiment retenable, mais dans le genre, c’est beaucoup plus convaincant que le dernier Archive. La BO de vos journées. (M.)
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)